Bernard Accoyer, député-maire UMP d'Annecy-le-Vieux, met un tweet dans la balance

Ce mardi 27 novembre, après un passage sur France Inter, Bernard Accoyer a tweeté une phrase clef de son intervention dans laquelle il réclame de nouvelles élections à l'UMP. Il met même sa place dans l'hémicycle en jeu.

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Bernard Accoyer, qui soutenait François Fillon pour la présidence de l'UMP, fait de plus en plus entendre sa voix pour l'organisation d'un nouveau vote à l'UMP, avec de "nouveaux candidats". Pour être entendu, l'ancien président de l'Assemblée nationale, est passé par twitter.


Avant ce tweet 'menaçant', Bernard Accoyer était à France Inter pour debriefer la crise à l'UMP et évoquer SA solution (qui serait aussi celle de Sarkozy), à savoir une nouvelle élection.

Copé et Fillon "ont perdu des plumes"

Sur France Inter, le Haut-Savoyard a estimé que Jean-François Copé et François Fillon "ont perdu beaucoup de plumes. Et nous avons besoin d'air frais (...) L'air frais cela veut dire qu'il faut que cette élection amène de nouveaux candidats, que l'on voie autre chose (...) Il y a beaucoup de jeunes talents qui peuvent être candidats".

D'après lui, le "résultat extrêmement serré" justifie un nouveau scrutin. La victoire de M. Copé a été acquise avec "50,005%" des voix, a-t-il affirmé. "Et en France lorsqu'une élection, qu'elle soit locale ou nationale, est aussi serrée, on revote, c'est la règle, c'est une règle démocratique, parce que c'est la marge d'erreur, on est même là bien en-dessous de la marge d'erreur", a-t-il dit.*

Pour le député de Haute-Savoie, cette solution est "dans (l')intérêt" de M. Copé lui-même. "La crédibilité de l'opposition, la crédibilité de son président, qui a été encore une fois hier pour la troisième fois proclamé avec des chiffres qui ont encore varié, cette crédibilité dépend de la solidité du scrutin lui-même, donc il faut revoter", a-t-il martelé.

L'idée d'un référendum donne le sourire

En cours de journée, alors que l'idée d'un référendum faisait son chemin à l'UMP, pour demander aux militants s'il fallait revoter, Bernard Accoyer retrouvait peu à peu le sourire.




 

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