Emotion à Chamonix après la mort d'une cordée de l'UCPA et de leur guide dans le massif du Mont-Blanc, à l'Aiguille d'Argentière, même si les activités en montagne n'ont pas été suspendues. L'enquête, elle ne fait que commencer. Deux des victimes doivent faire l'objet d'une autopsie.
Le centre de formation n'a pas fermé ses portes ce jeudi 14 août à Chamonix mais une cellule psychologique a été mise à disposition des stagiaires qui le souhaitaient. Aucun d'entre eux ne l'avait sollicité ce matin. Les activités se sont poursuivies, comme tous les jours, mais tous avaient à l'esprit le drame qui s'est noué hier dans le Mont-Blanc.
L'enquête pour déterminer les circonstances de ce dramatique accident a commencé sur le terrain, diligentée par la vice-procureure de Bonneville, Agnès Robine. Une autopsie devait être réalisée dans l'après-midi sur 2 des victimes, un des stagiaires et le guide qui les accompagnait.
Quant aux familles des disparus, à l'exception des proches du guide Pierre Tourlonnias, originaire de Savoie, toutes ont demandé que les corps des leurs soient rapatriés dans leur région d'origine.