Charles Hedrich poursuit sa traversée du désert d'Atacama à pied et en autonomie

Originaire de Saint-Gervais, en Haute-Savoie, Charles Hedrich est parti le 7 avril d'Arica, à l'extrême-nord du Chili, pour une première mondiale: la traversée du désert d'Atacama en autonomie sans ravitaillement. 

Charles Hedrich est donc reparti pour un nouveau défi: 1.400 kilomètres dans le désert le plus haut et le plus aride du monde, avec un chariot de 150kg à tracter. D'Arica à Rio Potro (Chili), le challenge c'est de réussir cette traversée sans ravitaillement, avec un seul point d'eau naturel à mi-parcours et un système pour recycler l'urine! Pour optimiser ses chances et transpirer le moins possible, Charles Hedrich marche donc au maximum la nuit et aux heures les plus fraîches de la journée.

Le plein d'eau douce

Après une première partie riche en montées et en descentes grâce aux canyons, on apprend, ce mercredi 22 avril, que Charles Hedrich vient de passer Quillagua: un passage clé de l'expédition. C'est dans ce petit village de 120 personnes reconnu comme le plus sec du monde que se trouve la dernière oasis avant 500 kilomètres. Comme une voiture, l'aventurier raisonne en litres aux cent. Il a calculé sa consommation à 14 litres aux cent. Il a donc fait le plein d'eau douce, soit 80 litres. Le chariot du désert est maintenant chargé à 150kg, son poids maximal.

"Tout se présente globalement on ne peut mieux. Je suis en pleine forme. J'ai levé un tout petit peu le pied, non pas que je sois fatigué, mais pour reposer un peu les pieds, notamment les ampoules. J’ai donc réduit l'allure à 30km par jour", explique-t-il. 

Des semelles raffistolées

Depuis plusieurs jours, il progresse sur un terrain extrêmement plat. Des lignes droites à perte de vue sans le moindre virage. Le sol, lui, est soit sablonneux avec du sable compacte sur lequel Charles Hedrich peut assez bien tracter le chariot du désert, soit des salars, des terrains accidentés quasi boueux, plus difficiles à passer. Compliqué en pleine nuit à la frontale. Le risque de se perdre ou de tomber n'est jamais loin.

Côté matériel, quelques légers soucis: deux des trois pneus du chariot du désert ont eu une crevaison lente, le panneau solaire fonctionne mal et la semelle des baskets est complètement lisse. Pour y remédier, l'aventurier va utiliser un pneu de VTT qu'il a emporté avec lui pour réparer les roues du chariot: il va en découper un bout et le coller sur les semelles pour en faire des nouvelles.

Charles Hedrich continue à maintenir ses objectifs. En 14 jours d'expédition, il a parcouru plus de 500 kilomètres à pied.

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