Deux alpinistes italiennes de 37 et 41 ans originaires de la région du Piémont ont péri dans une avalanche qui s'est déclenchée dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 août à 4.200 mètres d'altitude, sur l'un des sommets du massif du Mont-Blanc.
L'avalanche a également fait une troisième victime, un guide italien, grièvement blessé, retrouvé vivant par les secours, qui se trouvait toujours, mardi matin, en réanimation à l'hôpital d'Annecy.
"Il se pourrait qu'une quatrième victime soit à déplorer car une personne manque à l'appel", a souligné la gendarmerie, précisant que des recherches se poursuivaient sur les lieux du drame pour tenter de la retrouver.
La coulée, provoquée par une chute de blocs de glace, a emporté un groupe composé d'au moins sept personnes, quatre Italiens et un guide grec accompagné d'un client, qui évoluait sur le Mont-Blanc du Tacul, secteur situé dans la première partie de l'ascension du Mont-Blanc.
Trois des sept alpinistes emportés par l'avalanche ont été ensevelis sous la neige.
Parmi les victimes, deux Italiennes âgées de 37 et 41 ans ont été retrouvées mortes par les secours. Le guide transalpin qui les accompagnait, "grièvement blessé", a été transporté à l'hôpital, où il se trouve en réanimation.
"Les trois alpinistes ensevelis ont été engloutis dans une crevasse...C'est un secteur très fréquenté à cette période de l'année. Il y avait peut-être jusqu'à quarante personnes dans l'ascension au moment de l'accident", a précisé la gendarmerie.
Le groupe avait quitté vers deux heures du matin le refuge des Cosmiques, situé en contrebas à 3.600 mètres d'altitude, pour poursuivre l'ascension.
Au total, vingt-sept personnes ont séjourné dans le refuge dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué les gendarmes.
Vingt gendarmes, cinq pompiers et deux personnels du secours en montagne ont été mobilisés pour intervenir sur les lieux.
"Les conditions météorologiques sont bonnes mais le secteur est toujours très dangereux car le manteau neigeux est très instable. Nous avons été contraints de limiter le nombre de secouristes envoyés sur place. Seuls deux secouristes peuvent approcher la zone via l'hélicoptère", a précisé la gendarmerie.