En Haute-Savoie, des habitants de Taninges se disent intoxiqués par l'eau potable

Depuis plusieurs jours, une pollution prive les habitants de Taninges d'eau potable. Des distributions de bouteilles ont bien lieu mais certains pensent avoir été victimes d'un défaut d'information qui a joué sur leur santé.

Maux de ventre, vomissements, diarrhées, des habitants de Taninges pensent avoir été intoxiqués par l'eau potable, juste avant qu'elle soit coupée officiellement pour "un incident". Pour beaucoup, l'information à la population n'aurait pas été à la hauteur. En tout, 13 habitants, dont pas mal d'enfants, ont été malades dans un lieu dit.

Un habitant raconte: "la coupure d'eau et le message qui l'accompagnait jeudi 3 janvier autour de 21H30 omettait juste un détail, nous dire qu'il ne fallait plus du tout consommer l'eau (même le petit filet d'eau qui coulait encore). Un nouveau message automatique nous parvenait à 12H13, le vendredi, nous disant enfin qu'il ne fallait plus le faire.
Entre-temps, plus d'une demi-journée pendant laquelle nous avons bu de l'eau. Mon fils, 7 ans, vomissait et nous avons profité du peu d'eau qui continuait à couler au robinet pour l'hydrater, on nous a appris qu'en cas de "gastro" il fallait beaucoup boire...Reste, pour nous, la grave négligence de Véolia qui ne nous a informés que le lendemain que l'eau n'était plus potable".


L'eau devrait être de nouveau potable mercredi 9 janvier mais, pour ces habitants très remontés, se pose maintenant la question de savoir "quand, en toute confiance, (ils) pourront consommer l'eau du robinet facturée 3 euros le m3". Selon un père de famille inquiet: "à l'avenir, rien ne nous garantit que l'eau que nous allons consommer ne sera pas souillée". 

L'actualité "" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité