Touché. Et presque coulé. En s'inclinant ce samedi 4 mai à Troyes (1-0), ETG n'a pas seulement fait une véritable contre-performance. Non, les Haut-Savoyards ont aussi perdu la maîtrise de leur avenir. Le maintien tient du miracle et ne dépend plus d'eux seuls.
La descente en Ligue 2 est désormais toute proche. Ce samedi soir, les hommes de Pascal Dupraz ont été incapables de s'imposer à Troyes, pourtant bon dernier au classement. En s'inclinant ainsi, au terme d'un match décisif face à un concurrent direct au maintien, les Haut-Savoyards réalisent la plus mauvaise opération de leur saison.
Les Roses sont relégables
Les Roses retrouvent la zone rouge. L'ETG FC est désormais 18e au classement, à un point de Nancy et à trois points de Sochaux. Nancy qui n'a pas encore joué mais qui rencontre Lyon ce dimanche. Si les Lorrains l'emportent, alors, les Haut-Savoyards auront trois points de retard sur le premier non relégable. A trois journées de la fin, et avec un calendrier défavorable, les hommes de Pascal Dupraz seraient alors quasiment condamnés à la descente.
Trois matches compliqués pour se sauver
Désormais, l'ETG FC n'a plus que trois matches pour sauver sa peau. Nice et Valenciennes viendront jouer à Annecy. Puis, les Roses se déplaceront à Bordeaux pour la dernière rencontre de la saison. Dans tous les cas, les adversaires sont des équipes bien mieux classées et donc théoriquement très supérieures. Autant dire que l'objectif des 40 points, seuil minimal pour assurer le maintien sans se soucier des résultats des autres équipes, est désormais hors d'atteinte.
Le gardien blessé, son remplaçant en difficulté
Face à Troyes, pourtant, les Roses ont longtemps dominé. La première mi-temps, notamment. Mais sans jamais réussir à concrétiser. Quant à la deuxième période, elle s'est avérée bien compliquée. Fébriles, les Haut-Savoyards ne parviennent plus à imposer leur jeu. Ils finiront même par perdre leur gardien, Bertrand Laquait. Le portier rose, souvent décisif ces dernières semaines, est sorti à cause d'une blessure dont on ne connait pas encore la nature.
Le staff de l'ETG FC, fâché avec son gardien remplaçant Stéphan Andersen, qui n'était d'ailleurs même pas du voyage dans l'Aube, n'a pas eu d'autre choix que de faire entrer son troisième goal: Johann Durand. Habituellement, l'homme évolue avec l'équipe réserve et n'a jamais joué le moindre match de Ligue 1.
Sans doute pas suffisamment préparé pour un match avec un tel enjeu, c'est sans surprise que Durand a encaissé ce but de Bahebec à la 79e minute. Le but qui assombrit sans aucun doute l'avenir de l'ETG FC en cette fin de championnat morose pour les Roses.
Critiques en cascade sur les réseaux sociaux
Alors, forcément, dès le coup de sifflet final, les supporters ont fait part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux. De la responsabilité de l'entraîneur au gardien remplaçant, en passant par l'attitude des joueurs, les reproches pleuvaient. Il y avait les fatalistes, à l'image de Clément: "on a que ce qu'on mérite". Il y avait aussi ceux qui nourrissaient un certain nombre de regrets comme Céline qui demandait: "Où sont nos attaquants, ils se battent à quelle heure". Et puis, il y avait ceux qui veulent encore y croire, coûte que coûte: "je suis triste de vous voir avec si peu de conviction, de compassion et de soutien pour cette équipe", expliquait Agnès.
La Coupe de France pour sauver la saison?
Joueurs comme supporters n'ont pas le temps de se lamenter. Mercredi 8 mai, l'ETG FC affrontera Lorient en demi-finale de la Coupe de France. C'est la première fois que le club atteint ce stade de la compétition. A un match d'une finale au Stade de France, les hommes de Pascal Dupraz ont intérêt à se surpasser pour sauver leur saison avec une victoire historique.