Pas de défaite après une série de cinq matches difficiles. Pas de but mais un point quand même... c'est la morale du déplacement d'ETG en Bretagne. Pascal Dupraz a enfin retrouvé un léger sourire après ce nul face au Stade Rennais.
Ce samedi 18 janvier, ETG, qui était sans victoire en 2014 (4 défaites et un nul toutes compétitions confondues), a au moins mis un terme à sa série noire.
Visiblement fébriles devant leur public, les Rennais ont vécu une première période marquée par de nombreuses pertes de balle, dont celle d'Abdoulaye Doucouré qui aurait pu permettre à Bérigaud d'ouvrir le score s'il n'avait pas expédié le ballon largement au-dessus (34e). Deux autres maigres occasions des Bretons, par Doucouré (14e) et Bakayoko (22e) ont été repoussées par Laquait, le portier haut-savoyard.
Durant la seconde période, les Rennais se sont réveillés mais Laquait a encore veillé au grain sur des frappes de Silvio Romero (53e), Kadir (70e), Alessandrini (71e) et Nelson Oliveira (90+3).
Au contraire, les Haut-Savoyards auraient pu réaliser un hold-up si le poteau droit d'un Costil complètement battu n'avait pas repoussé le tir enroulé de Sorlin (77e), ou si la frappe de Nsikulu n'avait pas été contrée (90+4).
On va se satisfaire de ce point"
Pour Pascal Dupraz, entraîneur d'Evian-Thonon-Gaillard, "c'était un match crispant, oui. Les deux équipes se sont livrées, notre production n'a pas toujours égale, et la 2e période a été plus compliquée que la 1re. Mais on s'est créé les situations les plus dangereuses, Rennes a surtout été difficile à maîtriser sur coups de pied arrêtés.
On va se satisfaire de ce point, le premier de l'année, et de ne pas avoir pris de but. Ce groupe a une âme et les joueurs ont du coeur, ce qui va nous permettre j'espère de nous maintenir."
La semaine passée, Dupraz a piqué un sacré coup de gueule à l'égard de ses ouailles. Là, il semble avoir retrouvé un peu de sérénité: "Sans esprit et sans solidarité, le club ira tout droit en Ligue 2. Notre force a toujours résidé dans son unité, fantastique au club. Et si on devait finir 17e, j'en serais le plus heureux. Ce qui est sorti du coeur des joueurs pendant la semaine restera dans le vestiaire, toujours est-il que j'ai vu des scènes superbes avec des garçons qui ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur. On s'aperçoit qu'on étant tous unis on peut prouver qu'on n'est pas si ridicules qu'on peut parfois le dire. La famille de l'ETG est de retour et les mécréants qui l'enterrent vont devoir patienter pour être sûrs de leur coup."