Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le dicton pèse sur la décision de la DNCG, le gendarme financier du foot, qui doit décider de rétrograder, ou non, Ajaccio. ETG pourrait alors retrouver la L2, avec l'appui de l'industriel Yves Bontaz. Le choix a été mis en délibéré à 18h.
L'envie et la réussite dans la dernière ligne droite n'avaient pas suffi aux Haut-Savoyards pour se maintenir en Ligue 2. Le 13 avril dernier, malgré une victoire 4 à 1 face à Nîmes, ETG basculait sportivement en National. Puis le club a basculé financièrement en CFA.
En parallèle, la DNCG a rétrogradé l'AC Ajaccio en National, les garanties apportées par le club corse n'ayant pas convaincu l'organisme de contrôle financier du foot français. La mesure étant prise "à titre conservatoire", Ajaccio avait jusqu'à ce mercredi 13 juillet pour présenter un meilleur budget. Si Ajaccio descendait en National, ETG pourrait alors regagner le haut niveau. Un club "regonflé" financièrement par les promesses de Yves Bontaz. Le richissime entrepreneur de Haute-Savoie se disait prêt à mettre sur la table 2,7 millions d'euros (1,5 pour le capital; 1,2 pour le fonctionnement) seulement si le club reste en Ligue 2. Selon nos confrères du Dauphiné Libéré, lors de l'audience devant la DNCG, son porte-parole aurait même parlé de 8 millions de garanties bancaires.
Football. L'#etgfc a présenté deux projets. L'un pour la L2 avec une promesse de 8 millions d'euros de la part de #Bontaz Centre
— Le Dauphiné Sports74 (@DLSports74) 13 juillet 2016
Après avoir tourné autour de la direction du club pendant des années, Bontaz, qui fut aussi un sponsor important, deviendrait alors l'homme fort de l'ETG FC.
Toujours selon le Dauphiné, le fonds d'investissement "Doyen Sports" aurait aussi fait une offre en cas de descente en National.
Football. La deuxième proposition de l'#etgfc concerne le National avec une promesse de 5 millions d'euros de la part de #DoyenSport
— Le Dauphiné Sports74 (@DLSports74) 13 juillet 2016
Les droits TV étant inexistants en National, on pensait les jours d'ETG comptés, ce ne serait plus le cas si une des deux hypothèses était retenue.
Il y a quelques semaines, une ouverture de capital a été opérée. Si les soutiens du grand public (supporters) et des entreprises (PME) ont été nombreux, ils ne sont pas suffisants pour assurer un avenir au club haut-savoyard.