Près de 120 soignants du GHT Leman Mont-Blanc et du CH Annecy-Genevois seront accueillis durant l'été dans le cadre de "séjours sur mesure" par l’association "À Chacun son Everest !". Pour les bénévoles, prendre soin des soignants après la crise du coronavirus est une nécessité.
"Le besoin de récupération des personnels soignants, en première ligne de la pandémie du Covid-19 des mois durant, est une vraie nécessité", selon les membres de l'association "À Chacun son Everest !", qui accompagne les enfants atteints de cancer et de leucémie ainsi que les femmes en rémission d'un cancer du sein. C'est pourquoi ils ont décidé d'offrir au personnel hospitalier du CHANGE et du GHT Leman Mont-Blanc des "séjours réparateurs".
"Peur de contaminer leurs proches, troubles du sommeil, incapacité à évacuer les angoisses, stress post traumatique, etc. , sont autant de maux qui submergent nombre d’entre eux aujourd’hui", précise l'association qui souhaite apporter sa contribution à cette crise sanitaire en aidant le personnel hospitalier à récupérer.
120 soignants
Les séjours s’adressent particulièrement à tous ceux qui ont été confrontés à des situations difficiles tant sur le plan physique que psychologique. Au total, de mi-juin à fin juillet la maison A Chacun son Everest ! de Chamonix, accueillera près de 120 soignants.
Pendant trois jours, des activités sportives (randonnées, escalade et yoga), du soutien psychologique via des entretiens et des groupes de parole ainsi que des séances de méditation et de sophrologie leur seront proposés.
Apprendre à se réparer
"L’objectif est le même que celui qui guide nos habituels séjours enfants et femmes en rémission de cancers : Aider à transformer les épreuves, apprendre à vivre « avec », à se ressourcer et à réparer. Nous avons pu monter ces séjours grâce à l’appui logistique et financier de nos habituels partenaires et soutiens. Je les en remercie très chaleureusement", souligne Christine Janin, fondatrice et directrice d’ACSE à l’origine de l’initiative.
L'association précise que pour des questions de capacité et de sécurité sanitaire, la possibilité d’inscription à ces séjours n’a pu être ouverte qu’aux personnels de deux groupes hospitaliers de proximité.