Le jihadiste capturé début mars par l'armée française, à l'issue de violents combats dans le nord du Mali, a été mis en examen ce vendredi 22 mars pour "association de malfaiteurs en relation avec un entreprise terroriste" et placé en détention provisoire.
Il avait été livré le 9 mars aux autorités maliennes qui l'avaient renvoyé en France dans le cadre d'une procédure classique d'expulsion.
Né en décembre 1975 en Algérie, cet homme s'était installé au début des années 2000 à Bonneville en Haute-Savoie, où il s'était marié en 2005, selon son entourage et une source judiciaire.
Au début des années 2000, il avait en vain déposé deux dossiers de candidature pour devenir adjoint de sécurité (contractuel auxiliaire de la police). Une information donnée par le ministère de l'Intérieur et la direction départementale de sécurité publique (DDSP) de l'Isère pour répondre au témoignage de la soeur du jihadiste publié par Le Parisien. Elle affirmait qu'il avait été policier à la BAC de Grenoble.
Père de trois enfants, l'homme a en effet vécu à Grenoble, après s'être séparé de son épouse, mais n'a jamais été policier.