JO d'hiver 2030 : "Il y avait du stress", la candidature des Alpes examinée par le CIO

La Région Auvergne-Rhône-Alpes, en compagnie du comité olympique français (CNOSF) et de la Région PACA, a présenté, ce mardi 21 novembre, sa candidature pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 au Comité international olympique (CIO).

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La France a présenté au Comité international olympique (CIO) la candidature des Alpes aux JO d'hiver 2030 ce mardi 21 novembre. Et ce, de manière "unie" et avec l'impression d'avoir "donné un bon match" selon le comité olympique français (CNOSF) et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Cela s'est bien passé, on a eu une demi-heure, on a montré (la candidature) ensemble, unis, c'est le message qu'on a voulu donner", a commenté le président du comité olympique David Lappartient, aux côtés des deux présidents de région Renaud Muselier (Provence-Alpes-Côte d'Azur) et Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes) depuis le siège du CNOSF à Paris.

"Il y avait du stress, on avait vraiment l'impression de passer un examen mais on avait vraiment préparé. On a donné un bon match", a commenté Laurent Wauquiez.

Soutien des athlètes

Les Alpes françaises ont déposé leur dossier au CIO le 7 novembre, avec le soutien de l'Etat français. La France sera fixée lors de la commission exécutive du CIO à Paris du 29 novembre au 1er décembre, qui décidera, le 29 a priori, avec quels candidats elle entrera en phase de dialogue.

Les sérieux concurrents que sont la Suède et la Suisse ont elles aussi présenté leur projet mardi au CIO, a précisé David Lappartient. "On a répondu point par point à toutes les questions techniques, financières, qui ont pu être posées", a-t-il ajouté sans entrer dans le détail.

Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique français, a insisté sur le "soutien des athlètes". Le champion olympique de biathlon, Martin Fourcade, et la championne de ski paralympique Marie Bochet étaient présents aussi, ainsi que la ministre des Sports.

"Pas chez les bisounours"

Une vingtaine d'ONG, des élus, des athlètes et des scientifiques ont exigé récemment que les JO d'hiver soient "compatibles avec le respect des limites planétaires et bénéfiques pour les populations et les territoires".

"On n'est pas chez les bisounours, on est parfaitement conscient de ce qui se passe mais c'est pas une raison pour arrêter le ski en montagne quand il y a de la neige", a expliqué Renaud Muselier. Ce n'est pas l'avis d'un collectif  "no JO'" : "En 2050, la totalité des glaciers alpins situés en dessous de 3 400 m d'altitude auront disparu. Les glaciers s'écroulent, les éboulements rocheux se multiplient, les refuges de haute montagne ferment les uns après les autres, mais on nous affirme qu'on pourra toujours faire du ski et qu'on doit continuer à faire du ski", écrit-il dans un communiqué mardi.

Sur le plan financier, "il y a des partenaires majeurs de Paris 2024 qui ont déjà dit qu'ils étaient prêts à nous suivre", a assuré Laurent Wauquiez, sans préciser lesquels.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information