Ce vendredi 5 février, le Freeride World Tour s'est arrêté a Chamonix, pour la seule étape française de ce circuit qui en compte cinq. Pour les freeriders, participer à cette compétition est une consécration car elle n'est ouverte qu'aux meilleurs d'entre eux.
C'est sur l'Aiguille Pourrie, à Chamonix, que le freeride world tour a posé ses spatules et celles d'une soixantaine "d'élus de la poudreuse". Depuis le début, le FWT n'accueille en effet que ce qui se fait de mieux sur la planète freeride. Appartenant à cette élite mondiale depuis près de 10 ans, julien Lopez confirme : "c'est le circuit-phare du freeride, on y couronne les champions du monde. C'est très difficile de rentrer dedans et, quand on est dedans, il faut se battre pour garder sa place".
Pour rester dans le Who's Who du freeride, les rois de la glisse mettent donc les bouchées doubles en multipliant les entraînements, en étant de plus en plus pointus sur la préparation, en se faisant aider par des coachs... Le freerider 2.0 serait-il devenu un athlète comme les autres ?
"Il y a une compétition mais il y a une grande famille qui voyage ensemble, qui skie ensemble, qui s'entraide", explique le fondateur du Freeride World Tour, Nicolas Hale-Woods qui ajoute : "pour moi, l'esprit du freeride est toujours là".
Après l'étape chamoniarde, le freeride world tour posera ses planches en Autriche et en Alaska, avant le run final, au mois d'avril, en Suisse.