Les deux alpinistes lituaniens sont morts dans Les Droites, dans le massif du Mont Blanc en Haute-Savoie

L'étude de photos prises en haute définition depuis l'hélicoptère du PGHM ne laisse aucun doute: l'un des deux alpinistes lituaniens est décédé sur la face nord des Droites. Il n'y a plus d'espoir de retrouver son autre compagnon de cordée.

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"L'un est décédé, l'autre est sans doute tombé". Il aura fallu trois vols de reconnaissance, ce dimanche 3 février, pour repérer et localiser avec précision le refuge de fortune de l'un des deux alpinistes lituaniens bloqués depuis 4 jours dans le couloir Lagarde dans la face nord des Droites. Le vent, toujours très violent dans l'après-midi n'a pas permis de récupérer le corps malgré une tentative d'approche vers 16 heures.

Ce sont les photos prises depuis l'hélicoptère qui ont permis aux gendarmes de haute montagne et surtout à un médecin d'établir avec certitude qu'il était mort, mort de froid, dans un trou de neige qu'il avait creusé pour tenter de se mettre à l'abri. Le vent a soufflé jusqu'à 100 km/h dans le nuit de samedi à dimanche à 3900 m d'altitude.

Mais qu'est-il arrivé à l'autre alpiniste, son compagnon de cordée? "Rien ne permet de le savoir, aucun indice n'a été découvert, l'hypothèse la plus probable", estime le PGHM, "c'est qu'il est tombé". En fin de journée, le "patron" du PGHM de Chamonix parlait aussi de décès.

Trois nuits fatales à 3900 m d'altitude


Cela faisait trois nuits que les alpinistes lituaniens étaient bloqués quelque part sur cette face nord des Droites, par moins 15 degrés. Le dernier message parvenu à Chamonix, un SMS rédigé par l'un d'eux, faisait état d'une situation préoccupante. Il indiquait qu'ils avaient creusé "un trou dans la neige", pour se mettre à l'abri, mais qu'ils arrivaient "à court de gaz". Il ne permettait pas non plus d'établir avec précision si les deux hommes étaient toujours ensemble ou s'ils s'étaient séparés.

Des secours cloués au sol par le mauvais temps


Toute la journée de samedi les secouristes ont attendu, impuissants, une éclaircie qui n'est jamais venue. Pas question d'engager une caravane terrestre en raison des risques d'avalanche et de la quantité de neige tombée dans les dernières 24 heures.

La fenêtre météo tant espérée par les secouristes s'est enfin présentée ce dimanche au matin. L'hélicoptère a aussitôt décollé de Chamonix, mais le vent a sérieusement compliqué les recherches. Trois reconnaissances héliportées auront été nécessaires pour pourvoir observer "le camp" des alpinistes. 

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