Le skieur qui aurait mortellement percuté une fillette de 5 ans à la station de Flaine a été mis en examen ce lundi 17 janvier pour "homicide involontaire" et placé sous contrôle judiciaire. Sa "vitesse excessive" serait en cause dans cet accident.
Entendu en garde à vue depuis l'accident, un homme d'une quarantaine d'années a été mis en examen lundi 17 janvier pour "homicide involontaire". Il a reconnu avoir percuté une fillette de 5 ans qui participait à un cours de ski de l'ESF à la station de Flaine, en Haute-Savoie, ce samedi. Celle-ci est décédée malgré les tentatives de réanimation des secours.
Une information judiciaire avait été ouverte lundi, indique la procureure de la République de Bonneville, Karline Bouisset, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire. Le juge d'instruction a décidé de sa mise en examen, dans l'après-midi.
Le corps de la victime a également été autopsié dans la matinée afin d'établir les causes de la mort. Les premiers éléments confirment un choc très violent, le résultat des expertises sera confié au juge d'instruction.
"Toutes nos pensées à la petite Ophélie, à ses parents et sa sœur, ainsi qu'à notre monitrice pour ces moments difficiles", a réagi l'ESF Flaine sur les réseaux sociaux. "On est dévasté, c'est un malheureux concours de circonstances", ajoute Christophe Baujon, directeur de la structure. "C'est un drame, tout comme les accidents de la route. Des excès de vitesse, il y en aura toujours."
La "vitesse excessive" du skieur serait la principale cause dans cet accident, selon la procureure, ajoutant que le mis en cause, originaire de Haute-Savoie et skieur régulier, est "en état de choc". Il a rapidement prodigué les premiers secours à la victime après l'avoir percutée.
A l'arrivée des secours, elle se trouvait en arrêt cardio-respiratoire. La fillette a été déclarée décédée pendant son transport par hélicoptère. Elle passait quelques jours dans la station avec ses parents, des Britanniques résidant en Suisse.
Les gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville sont en charge de l'enquête. Plusieurs témoins de la scène ont notamment été entendus. Le mis en cause risque jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.