Municipales 2020 : ces 31 communes de Haute-Savoie qui voteront pour le deuxième tour le 28 juin

Il y a bien sûr Annecy qui pourrait basculer à gauche. Mais en Haute-Savoie, le suspens s'invite dans presque toutes les vallées, au bord de tous les lacs. A Thonon. Mais aussi Thônes, Passy, Sallanches, Cruseilles, Rumilly ou encore La Roche-sur-Foron. Revue des enjeux, en détails. 

Elles ne seront que 31 sur 279 à être sur le pont le 28 juin prochain. Mais attention, les communes de Haute-Savoie n'ont pas dit leur dernier mot en matière de suspens et de rebondissements possibles. 



A Annecy, Jean-Luc Rigaut en danger 


Le premier des enjeux, le plus gros, concerne évidemment Annecy. La ville, traditionnellement ancrée au centre-droit, connaît une campagne haletante comme elle n'en avait pas vue depuis des dizaines d'années ! Certes, le maire sortant, l'UDI Jean-Luc Rigaut, est arrivé en tête au premier tour mais avec seulement 150 voix d'avance sur son premier poursuivant, l'écologiste François Astorg. 

Pire, Jean-Luc Rigaut est en très net recul par rapport à 2014. Il totalisait alors 43.3% des voix au premier tour contre 28.4% seulement cette année. 

Bref, le sortant a de quoi être inquiet. Surtout que la candidate arrivée troisième avec 21.5%, la députée En Marche dissidente Frédérique Lardet, a annoncé ce dimanche 24 mai qu'elle et ses colistiers étaient prêts à fusionner avec la liste de François Astorg. De quoi largement donner à ce dernier un avantage conséquent en vue du deuxième tour. Au prix d'une alliance qui pourrait sembler très hétéroclite, entre des gens très marqués à gauche et d'autres clairement issus de la droite. 

Enfin, tout juste qualifié avec 10.05% des voix, le candidat sans-étiquette Denis Duperthuy a, pour sa part, annoncé qu'il se maintiendrait bien au second tour. 
 



A Thonon, la droite divisée mais en force 


Avec 35.5% des voix, Christophe Arminjon a clairement pris une option sur la victoire finale à Thonon-les-Bains, réléguant sa principale rivale, de droite comme lui, à plus de 17 points derrière lui (Astrid Baud-Roche, 17.9%). Mais la guerre des droites n'est pas terminée et promet encore de nombreux rebondissements dans la cité lacustre. 

Il faudra aussi compter sur une liste de gauche, emmenée par le socialiste Jean-Baptiste Baud (15.7%) tandis que l'écologiste Elisabeth Charmot (7.8%) ne peut pas se maintenir mais peut envisager une fusion des listes.

Autre inconnue, la ligne de conduite du candidat LREM Nicolas Ravet (6.6%) qui confie "discuter avec tout le monde sauf avec Monsieur Arminjon car je ne veux pas me rapprocher d'une liste soutenue par le RN". Il promet de se prononcer "d'ici quelques jours". Reste enfin le candidat sans étiquette Franck Dalibard qui, avec 10.3% des voix, est en mesure de se maintenir. 
 

A Sallanches et Passy, des sortants en difficulté


Eux aussi ont bien du souci à se faire. Geoges Morand (DVD), à Sallanches, est devancé de près de 400 voix par Jacques Lemoine (DIV). Tandis qu'à La Roche-sur-Foron, Sébastien Maure (DVD) est lui aussi second, à 23 voix derrière le candidat écologiste Jean-Claude Georget. Autre sortant en difficulté, Daniel Bouchet (DVD) à Cruseilles, relégué en seconde position derrière Sylvie Mermillod (DIV) avec 33.1% contre 27.9%.

A Passy, le sortant Patrick Kollibay ne se pose plus la question. Très nettement distancé le 15 mars dernier, il a carrément jeté l'éponge et a annoncé qu'il ne participerait pas au second tour. La ville devrait même basculer à gauche, puisque c'est le DVG Raphaël Castera qui est arrivé en tête avec 42.3% des voix.
 

Un scrutin très disputé à Rumilly, Thônes et Reignier-Esery

Du suspens, il y en aura enfin à Reignier-Esery. En l'absence du maire sortant, ce sont deux listes "divers centre" qui se partagent les deux premières marches du podium : celle de Chritelle Pevex-Levet (34.2%) et Olivier Venturini (30.5%). Suit la candidate écologiste Denise Lejeune avec 20.2% des voix. 

A Rumilly, le sortant ne se représente pas non plus. Les trois candidats sont dans un mouchoir de poche : Christian Heison à 36.5%, Philippe Hector à 32.4% et Jacques Morisot à 31.1%. 

Enfin, à Thônes, il va falloir s'accrocher pour suivre : en 2014, Bernard Challamel laissait sa place à son dauphin, Bernard Bibollet. Aujourd'hui, les deux hommes s'affrontent : Bernard Bibollet est en tête avec 43.5% contre 30.3%. Jean Vuillet, agriculteur retraité, sera le juge de paix avec 26.2%. Soit il se maintient, soit il se rapproche de Bernard Challamel. Il détient sans doute la clé de l'élection dans la capitale du Reblochon. 

 

Les 31 communes de Haute-Savoie qui voteront le 28 juin 


A. 
Annecy

C. 
La Chapelle-Saint-Maurice 
Collonges-sous-Salève
Les Contamines-Montjoie
Contamine-Sarzin
La Cote d’Arbroz 
Cruseilles

D. 
Douvaine

E. 
Etrembières

F. 
Faverges-Seythenex
La Forclaz

G. 
Giez

H. 
Les Houches 

L.
Leschaux  
Lullin 

M. 
Meillerie  
Menthonnex-sous-Clermont
Mieussy 

N. 
Novel 

P. 
Passy 

R. 
Reignier-Esery 
La Roche-sur-Foron 
Rumilly 

S. 
Saint-Jean-de-Tholome
Sallanches 
Sciez
Sillingy 

T. 
Thônes 
Thyez 
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