Le président Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont réunis à Evian-les-Bains (Haute-Savoie), ce vendredi 6 septembre, dans le cadre des Rencontres franco-allemandes. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine et la nécessité d'un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza.
Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont retrouvés, ce vendredi 6 septembre à Evian-les-Bains, en Haute-Savoie, dans le cadre des Rencontres franco-allemandes. Ils y ont réaffirmé leur soutien "aussi longtemps que nécessaire" à l'Ukraine et appelé à la "plus grande responsabilité" de tous pour un "retour à la paix" au Proche-Orient.
Près de la frontière suisse et lors d'un entretien interdit à la presse, les deux dirigeants ont "condamné avec la plus grande fermeté" la frappe russe qui a fait au moins 55 morts mardi à Poltava en Ukraine, a indiqué la présidence française.
"Ils ont ensemble exprimé leur plein soutien au peuple ukrainien et ont rappelé leur détermination à soutenir l'Ukraine aussi longtemps et intensément que nécessaire afin de faire échec à la guerre d'agression que mène la Russie", a-t-on ajouté de même source.
"Un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza"
Concernant la situation au Proche-Orient, ils ont redit la "nécessité de mettre en place un cessez-le-feu immédiat à durable à Gaza" et appelé toutes les parties à "faire preuve de la plus grande responsabilité pour permettre le retour de la paix et de la stabilité dans la région".
Alors que la nouvelle Commission européenne se met en place, le président français et le chancelier allemand se sont aussi penchés sur les moyens de "stimuler la compétitivité et la croissance dans l'UE", autour de l'agenda de souveraineté économique et de prospérité défini conjointement à Meseberg, près de Berlin, en mai.
Emmanuel Macron et Olaf Scholz se sont retrouvés alors qu'ils traversent tous deux une situation politique tourmentée, avec une élection qui n'a débouché sur aucune majorité en France et la montée de l'extrême droite lors de scrutins en Allemagne de l'est. Un temps pressenti à Saint-Gervais-les-Bains pour inaugurer le nouvel ascenseur valléen, le président français n'a finalement participé qu'aux Rencontres franco-allemandes.