En ce jour de départ en vacances, ils avaient prévu de bloquer l'autoroute A40 pour défendre une nouvelle fois leur "droit d'option". Mais les 150 bonnets rouges frontaliers ont été accueillis par 60 CRS ce samedi 21 décembre à Annemasse.
Sur les réseaux sociaux, ils menaçaient d'une action "coup de poing" et "un samedi plus que noir voire cauchemardesque aux vacanciers". Mis à part des ralentissements à l'entrée d'Annemasse, le cauchemar annoncé n'est jamais devenu réalité.
Il faut dire que la préfecture n'avait pas lésiné sur les moyens. Principalement venus du Doubs et de Haute-Savoie, les 150 bonnets rouges frontaliers ont en effet, dès 7 heures du matin, partager le parking choisi pour le rassemblement avec une compagnie entière de CRS, soit près de 60 policiers.
Présente sur place, la directrice de cabinet du préfet de Haute-Savoie a rappelé que cette manifestation n'avait fait l'objet d'aucune demande en préfecture avant d'ajouter : "pas question d'écorner l'image de la Haute-Savoie en ce jour d'afflux touristique". La vingtaine de bonnets rouges venus du Doubs a donc décidé de rentrer chez eux dès 10H du matin, sous escorte policière.
Sous escorte également, les autres manifestants ont été autorisé vers 13H a organiser une opération-escargot d'une trentaine de voitures mais uniquement sur les routes départementales entre Annemasse et Bonneville. La manifestation s'est dispersée vers 15H.