Paris 2024. Après la clôture, le musée olympique de Lausanne joue les prolongations

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Retransmissions, ateliers, initiations sportives : à 520 kilomètres de Paris, le musée olympique de Lausanne s'est mis depuis deux semaines à l'heure des Jeux avec une programmation dédiée. L'exposition temporaire continue, et va encore s'enrichir.

Plus que quelques heures dans l’euphorie des Jeux. Ce dimanche 11 août, la cérémonie de clôture sera retransmise en direct depuis les jardins du musée olympique de Lausanne. La fin d’une programmation qui a fait battre la ville - siège du CIO depuis 1915 - au rythme de Paris avec des retransmissions, des ateliers ou encore des initiations sportives. 

"Déjà l’esprit olympique !"


Sous un soleil estival, ils sont encore quelques-uns à se frotter aux 100 mètres, chacun à leur rythme. "Chaque fois qu’on vient, les enfants demandent à courir sur la piste, s’amuse un père de famille. Ils l’ont déjà, l’esprit olympique !" Chris arrive essoufflé de son sprint. Ancien athlète professionnel, il vient s’entraîner en voisin. "Il y a 55 ans, je faisais 10,7 secondes, rappelle-t-il. Mais maintenant, difficilement 15,5 !"

À l’intérieur, c’est sur un tapis de course que transpire Léa Deschaintres. Derrière elle, un écran affiche la distance parcourue. "Ce soir, je devrais arriver à 520 kilomètres, et j'aurai fait 16 jours", explique-t-elle. Soit la distance entre le musée et Paris. Devant les visiteurs, la danseuse professionnelle performe entre course à pied, poésie et chorégraphie. Une manière de relayer les valeurs de l’olympisme : "Dans la course, je sens que mon corps peut se dépasser. Dans la danse, ce serait plus mon mental."
 

Le musée en "collecte" à Paris

Depuis sa création en 1993, le musée raconte l'histoire officielle des Jeux et l'envers du décor. À grand renfort d’images d’archives, l’exposition en cours se consacre aux trois éditions accueillies en 1900, 1924 et 2024 par la ville lumière. Un "voyage immersif" qui s’appuie aussi sur un trésor : le fonds permanent constitue "la plus grande collection patrimoniale olympique", appuie Aline Méan, responsable projets et événements culturels.

Un ensemble de 90.000 objets - dont les baskets portées par Jesse Owens en 1936. Et qui s’enrichit à chaque édition. Des membres du musée sont donc actuellement à Paris pour collecter maillots, chaussures ou documents après des athlètes, des entraîneurs ou des fédérations. "La collecte se passe très bien, rassure Aline Méan. Les athlètes sont souvent honorés qu’on leur fasse la demande."

Une cinquantaine d’objets auraient déjà été moissonnés. Parmi les prises de guerre : la raquette de Novak Djokovic. Les Jeux passés, le musée jouera donc les prolongations en actualisant son exposition. Celle-ci est visible, en entrée libre, jusqu’au 19 janvier. 

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