Pokemon Go, ce nouveau jeu en réalité augmentée est une véritable source d'argent, pour ses créateurs et ses distributeurs. Mais une économie parallèle est également en train de se mettre en place.
Vous avez forcément entendu parler de Pokemon Go, ce nouveau jeu qui fait un tabac chez les jeunes et les moins jeunes. On y joue dans le monde entier. A Annecy par exemple, des centaines, peur-être même des milliers de joueurs chassent chaque jour sur les rives du célèbre lac, où pululent les Pokémon aquatiques.
Un joueur : c'est une grosse ville, il y a des Pokemon un peu plus rares, ça attire du monde
Pokemon a donc créé une véritable communauté. Mais sa principale force, c'est sa rentabilité. Certes, il est possible de jouer gratuitement. Mais pour bénéficier de certains bonus et faciliter le jeu: lorsqu'on n'a plus de "Pokéball" nécessaires pour capturer les créatures, on a le choix entre recharger son stock au "Pokéstop" le plus proche ou bien payer quelques euros pour s'en procurer instantanément. Pour gagner du temps, de nombreux chasseurs optent pour la seconde solution.
le reportage de Maxence Regnault et Ariane Combes Savary
A Annecy comme en d'autres contrées, une économie parallèle s'est créée autour du phénomène : bars, restaurants, magasins, etc. Les commerces proposant des chargeurs et des batteries pour téléphone ont également vu leur chiffre d'affaire grimper. Pour attirer le chaland, certains commerçants souhaiteraient même avoir des Pokemon à proximité de leur local. Un voeu pieux, puisque la distribution est aléatoire. D'autres restent circonspects :
Un commerçant : l'impact est immédiat mais il faut voir à moyen ou à long terme si ça reste aussi fort
Dans la cité haut-savoyarde, la chasse aux Pokemon n'est pas bénéfique pour tous : certains sont obligés désormais de faire garder leur plage privée la nuit. Une heure propice à la sortie des Pokémon de type spectre, comme Fantominus ou Ectoplasma...