Ce mardi 13 décembre, parmi les poids lourds mis en circulation avant 2001, seuls ceux munis d'une plaque d'immatriculation impaire avaient le droit de circuler en Vallée de l'Arve. Une mesure prise par la préfecture de Haute-Savoie pour lutter contre la pollution de l'air.
C'est une opération qui se voulait pédagogique et médiatique. Juste avant d'entrer dans Vallée de l'Arve, les camions susceptibles d'être en dessous de la norme Euro3 étaient soumis à un contrôle.
Selon la préfecture, 30% de la flotte locale, soit 300 à 400 camions, sont concernés par cet alternat. Des poids lourds appartenants à des entreprises régionales qui ne changent pas très souvent leur flotte.
"Cette mesure est embêtante, comme toute mesure coercitive, mais elle est soutenable, si les professionnels s'organisent" estime Hervé Guérin, directeur du cabinet du préfet de Haute-Savoie.
Pour les associations environnementales, cette mesure est jugée très insuffisante. "Sur la forme, c'est un très bonne chose. C'est la première fois qu'on arrive à obtenir de telles mesures d'urgences en cas de pic de pollution comme ça, sous la pression populaire. Par contre, la qualité des mesures proposées n'est pas du tout à la hauteur de ce qu'on attendait et de ce qui est nécéssaire pour faire baisser la pollution de l'air aujourd'hui en Haute-Savoie", juge Anne Lassman-Trappier, de l'association Environn'Mont-Blanc.
