Dimanche 1er décembre, le skieur Aurélien Ducroz et Yannick Bestaven ont franchi la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre vers 10h30 (heure française) à Itajaí au Brésil, 1 jour 10 heures 33min 21s après le vainqueur, GDF-SUEZ. Leur temps de course: 22 jours 8 heures 14min 46s. Réactions.
Aurélien Ducroz, skieur freestyle et co-skipper: "Il y avait effectivement beaucoup d’air, je n’ai pas une expérience énorme donc j’ai pris sur moi. Barrer avec le grand spi dans 27 nœuds de vent: au début, je trouvais ça chaud! Mais ça l'a bien fait. Je me suis régalé et j’ai beaucoup appris. Nous avons bouclé un beau parcours, et effectué un beau voyage. Cette lutte pour la quatrième place était stimulante. Je n'avais jamais fait de transat aussi longue, je me demandais comment cela allait se passer en double. Nous avons bien mangé, nous nous sommes rarement mis dans le rouge. Nous étions calés et tout a bien roulé. Une médaille en chocolat ce n'est déjà pas si mal! Maintenant les jambes me démangent car je sais qu’il a beaucoup neigé en France. Je me réjouis d’être le week-end prochain à l'ouverture des Grands Montets!"Yannick Bestaven, skipper: "C’était une transat difficile, usante. Il n’y a pas beaucoup d’options tactiques sur ce type de parcours Nord-Sud. C’est une course de vitesse au cours de laquelle il faut être tout le temps à fond. Nous avons eu des conditions soutenues, souvent plus de 20 nœuds. Comme d’autres concurrents, nous avons explosé des spis. Cette quatrième place est satisfaisante. Je ne vois pas comment nous aurions pu faire mieux étant donné les potentiels de vitesse des Class40 de dernière génération (GDF SUEZ, Tales Santander 2014 et Mare). Nous avons livré une belle bagarre derrière avec Groupe Picoty et SNCF Geodis. Nous nous sommes arrachés pour cette quatrième place, c’est une petite victoire pour nous."