Le skieur originaire d'Annecy Johan Clarey a signé le meilleur temps ce vendredi lors de l'entraînement, à la veille de la descente de Garmisch-Partenkirchen. Une première place qui lui coûte. L'athlète de 39 ans affirme être de plus en plus "stressé".
Malgré le "stress" qu'il ressent de plus en plus, le vétéran français Johan Clarey a réussi, ce vendredi 31 janvier, le meilleur temps de la descente d'entraînement de Garmisch-Partenkirchen, à la veille de l'épreuve de Coupe du monde programmée samedi (11h30/10h30 GMT).
Le skieur de 39 ans, doyen du plateau de descente en Coupe du monde, devance les Norvégiens Aleksander Aamodt Kilde (à 2 centièmes) et Kjetil Jansrud (à 39 centièmes). Maxime Muzaton et Nils Allegre sont 12e et 13e, respectivement à 90 et 91 centièmes.
"C'était un énorme avantage d'avoir un petit numéro aujourd'hui, la piste a été salée, elle marque bien, j'ai pas eu l'impression de faire une super descente, et puis voilà, meilleur temps!", a souri Clarey à l'arrivée, tout en expliquant que les conditions de piste allaient rendre la course difficile samedi. "On ne va pas se régaler", a-t-il dit. "Mais il va falloir être juste sur tous les appuis, c'est une neige pas glacée du tout, c'est pas la neige que je préfère, mais va falloir faire avec!"
La veille, Clarey était revenu dans un entretien avec l'AFP sur le "stress" qu'il ressent désormais à l'approche des courses, et la peur de l'accident. "Je fais encore une très bonne saison, mais ça ne change rien, le stress est là, parce que je fais de la descente", a-t-il expliqué. "C'est un moteur pour moi, j'ai besoin de ça pour me dépasser et aller chercher de bons résultats. J'arrive à surmonter mais ça me demande de plus en plus d'efforts, la boule au ventre toute la matinée, c'est pesant."
La "Kandahar" de Garmisch est une piste particulièrement piégeuse, sans visibilité parce que presque entièrement à l'ombre, où les conditions de neige sont généralement difficiles.