Mercredi 25 mai, les autorités ont confirmé l’identification d’un premier cas de variole du singe dans le canton de Genève. Selon les premiers éléments, la personne aurait été contaminée lors d’un voyage à l’étranger.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après un premier cas de variole du singe pris en charge le 22 mai à Lyon, le canton de Genève vient à son tour d’identifier son premier malade. Dans un communiqué publié ce mercredi 25 mai, les autorités ont annoncé que la personne concernée se trouvait à l’isolement jusqu’à résolution complète de la maladie.

"Son état général est bon et ne nécessite pas d'hospitalisation actuellement", précise le service communication du canton.

Selon les premiers éléments, la personne malade aurait été contaminée lors d’un voyage à l’étranger. Une enquête épidémiologique est en cours afin d'avertir les personnes qui pourraient être exposées. Il s'agit du deuxième cas confirmé en Suisse, le premier cas ayant été confirmé le 21 mai 2022 dans le canton de Berne.  

Qu’est-ce que la variole du singe ?

C’est une maladie infectieuse causée par un virus, qui se transmet de l’animal à l’humain mais aussi d’humain à humain.

Les malades présentent des symptômes tels que fièvre, courbatures, faiblesse et lésions de la peau. "Jusqu'à présent, la grande majorité des cas rapportés ont montré une évolution favorable avec rémission des symptômes" précisent les autorités genevoises.

Depuis le début du mois de mai 2022, plusieurs dizaines de cas de variole du singe ont été signalés dans plusieurs pays européens, en Amérique et en Australie.  

Interrogé par l’AFP, l'épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale à la faculté de médecine de l'université de Genève, estime qu’il est "un peu tôt" pour parler d'épidémie mais que l'émergence de ce phénomène doit "nous alerter".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information