Selon nos sources, un premier cas de variole du singe a été diagnostiqué à Lyon à l'hôpital de la Croix Rousse. Un homme a été pris en charge dimanche 22 mai puis isolé.

Un homme de retour des Canaries a été diagnostiqué positif au virus de la variole du singe à Lyon. 

 Pris en charge par les équipes de l'hôpital de la Croix Rousse, selon le protocole en place il a été isolé et serait donc le 5e cas recensé en France. 

"Au 24 mai 2022, cinq cas confirmés ont été rapportés en France et plusieurs cas suspects sont en cours d’investigation. Sur ces trois cas confirmés, trois sont en Ile-de-France, un en Auvergne Rhône Alpes et un en Occitanie", a confirmé la DGS.

D'après Santé publique France "En France, les infections par ces virus font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la déclaration obligatoire. Des cas de Variole du singe sans lien direct avec un voyage en Afrique du Centre ou de l’Ouest ou des personnes de retour de voyage ont été signalés en Europe et dans le monde, des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue donc très rapidement."

Quels symptômes? 

La variole du singe également appelée Monkeypox en anglais, est une maladie infectieuse due à un othopoxvirus. Habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates. Mais la contamination inter-humaine est aussi possible. 

Elle se manifeste par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et une grande fatigue. Après 2 jours environ, apparaissent des boutons remplis de liquide qui se dessèchent en croutes puis la cicatrisent.

"Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou" précise Santé Publique France. 

La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elles peuvent s'accompagner de surinfection, d'’atteintes respiratoires, digestives ou ophtalmologiques ou neurologiques.

A ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé.

Comment se transmet le virus? 

Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). On peut aussi l'attraper au contact de draps, de vêtement, de serviettes utilisées par un malade. C'est pourquoi les malades doivent respecter un isolement stricte jusqu’à disparition des dernières croutes, ce qui prend en moyenne 3 semaines.

Probabilité faible de contagion 

"Pour la population en général, la probabilité de contagion est très faible", indique le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans sa première évaluation des risques depuis l'apparition inhabituelle de dizaines de cas en Europe et en Amérique du Nord.


"Toutefois, la probabilité de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considéré comme élevée", souligne l'agence dans son rapport.

A ce jour, une soixantaine de cas ont été recensés dans neuf pays de l'UE (France, Belgique, Autriche, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal et Suède), selon l'ECDC.

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