Après un nouvel article du Daily Mail mettant en cause la 'quatrième' victime dans la tuerie de Chevaline, à savoir le cycliste d'Ugine Sylvain Mollier, le procureur Maillaud coupe court aux rumeurs.
La piste du cycliste français, Sylvain Mollier, abattu aux côtés de la famille britannique al-Hilli lors de la tuerie de Chevaline (Haute-Savoie) "a été fermée à 99,9% par les enquêteurs", a indiqué lundi 17 décembre le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud.
Le cycliste français dont le corps avait été retrouvé gisant à côté de la voiture de la famille al-Hilli était là par "erreur". "Il s'est mal guidé et s'est trompé de route. Il est arrivé sur place purement par erreur", a déclaré à l'Agence France Presse M. Maillaud.
Dimanche, la presse anglaise, a affirmé que Sylvain Mollier était en désaccord avec sa belle-famille à propos de l'héritage par sa compagne de la pharmacie familiale estimée à 1,3 million d'euros. Comme de nombreux médias anglais, il suggère que M. Mollier pourrait avoir été la cible de la tuerie.
"Sylvain Mollier et sa compagne n'étaient pas mariés, il n'y avait aucun risque qu'il puisse appréhender l'héritage", a souligné M. Maillaud. Selon la famille, "il n'existait pas de contentieux et de conflit particulier entre M. Mollier et sa belle-famille", a par ailleurs rapporté le procureur.
Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs dont celle d'un tireur fou. Des investigations portent également sur un litige entre Saad al-Hilli et son frère à propos d'une succession, sur le métier de Saad al-Hilli, qui a travaillé pour une société leader mondial des micro-satellites, ainsi que sur son pays d'origine, l'Irak.