Le 21 février, la garde à vue d'Eric Devouassoux était levée, après avoir été entendu pendant quatre jours dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline. Aucune charge n'était retenue contre lui, dans cette affaire. Depuis, il dit vivre un calvaire.
Avec Zaïd al-Hilli, frère d'une des victimes de la tuerie, Eric Devouassoux aura été l'un des premiers suspects dans cette affaire. Autant dire qu'il a été victime d'une déferlante médiatique lorsqu'en février son interpellation a été révélée.
L'ancien policier municipal de Menthon-Saint-Bernard a aujourd'hui décidé d'écrire à François Hollande, il l'explique dans une interview accordée à RTL.
Licencié dès le lendemain de son arrestation, son contrôle judiciaire lui interdit à présent d'aller travailler en Suisse voisine. Il est toujours soupçonné de détention illégale d'armes anciennes.
"Je demande la justice, je me retrouve comme un SDF. Je n'ai plus d'argent. Je veux travailler et vivre comme je vivais avant. Qu'on me laisse travailler en Suisse, je vais pas me sauver. Ma vie est ici", explique-t-il à nos confrères.