La traditionnelle fête du muguet a lieu ce mercredi 1er mai. Si la vente de ces fleurs sur la voie publique par des particuliers est tolérée, certaines règles doivent être respectées selon la loi. Voici les infos à connaitre pour éviter de se retrouver hors-la-loi.
Outre la Fête du travail, ce mercredi 1er mai signe le retour des beaux jours et de cette coutume : offrir un brin de muguet à ses proches. Cette tradition est née au XVIe siècle. À cette époque, la fête de l'amour tombait le 1er mai. Princes et seigneurs offraient alors des couronnes de fleurs à leur bien-aimée.
Depuis, les coutumes ont quelque peu changé. La Saint-Valentin a remplacé le 1er mai dans les esprits et le muguet est davantage devenu un gage de chance et de bonheur.
La vente de muguet est, elle, restée populaire au fil des siècles. Et il est habituel de croiser des vendeurs sur la voie publique. Mais attention, certaines règles doivent être respectées, comme le rappelle la préfecture de la Haute-Savoie.
Qui peut vendre ?
Outre les fleuristes ouverts ce jour férié, il n'est pas rare de rencontrer quelques vendeurs sur le bord de la route, au niveau de ronds-points, en centre-ville.
Les étalages, parfois sommaires, peuvent poser question. Mais ils sont toutefois autorisés, si certaines conditions sont respectées. La vente sur la voie publique est autorisée tant que les vendeurs sont non-professionnels. Les associations peuvent également participer à ces ventes.
Quels sont les critères à respecter ?
Si la vente de muguet dans la rue est autorisée le 1er mai pour les particuliers, ils ne doivent néanmoins pas faire de concurrence déloyale aux fleuristes. Selon la loi, les ventes de muguet doivent donc "se limiter aux stricts brins de muguet et en petite quantité".
Plusieurs critères doivent être respectés de la part des particuliers. Ces ventes sont donc uniquement permises pour :
- des fleurs non cultivées ;
- des fleurs sans racines ;
- des brins de muguet "sans adjonction de feuillage ou d'autres fleurs" ;
- des fleurs sans emballage ni contenant.
Où les vendeurs peuvent-ils s'installer ?
Selon la loi, la vente par un particulier ne doit pas se faire à moins de 40 mètres d'un fleuriste, indique la préfecture de la Haute-Savoie. Par ailleurs, si l'on s'en tient à une stricte application des règles, cette vente doit pouvoir se faire "sans utilisation d’installations fixes y compris une table".
Quels sont les risques encourus ?
En cas de non-respect de ces règles, les vendeurs peuvent être punis d’une amende forfaitaire de 300 euros pour "vente à la sauvette". Ces peines peuvent aller jusqu'à six mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende dans les pires des cas.