Nicolas Blanchard, instructeur de parapente à Chamonix (Haute-Savoie) depuis 20 ans, ne quitte jamais ses voiles. Il passe tout son temps de libre à faire des runs de parapente acrobatique et du speed-riding extrême. Le Mont-Blanc est devenu son terrain de jeu.
Nicolas travaille dans "l'un des plus beaux bureaux du monde" : le Mont-Blanc. Instructeur de parapente, il a choisi Chamonix (Haute-Savoie) comme terrain de jeu. Et quand il n'enseigne pas la pratique de cet aéronef, le sportif réalise des figures acrobatiques impressionnantes sur le Toit de l'Europe.
"Le parapente, c'est un ballet aérien, décrit-il. Mais il faut une bonne condition physique pour encaisser les G, on en prend entre 2 et 6 sur certaines manœuvres." Infinity tumbling, hélicoptère, wing-over, décrochage... autant de performances que le parapentistes réalise avec aisance au-dessus des pentes enneigées de la montagne. Dès qu'il quitte le sol, Nicolas se retrouve dans son élément.
"On verra !", répond-il avant de s'élancer à ski, parapente sur le dos, quand on lui demande les figures qu'il compte réaliser. Acrobate et équilibriste dans les airs, ses runs sont absolument époustouflants.
Mais en parapente acrobatique, on ne peut pas improviser. Le seul moyen d'essayer de nouvelles figures, est de s'entraîner au-dessus d'un lac. "Ca peut bien ou mal se passer, résume-t-il. Au début il peut y avoir des fermetures, des cravates, des incidents de vol. Donc si besoin, je suis prêt à utiliser mon parachute de secours et à terminer dans l'eau."
"J'ai laissé tomber le skate, trop dangereux"
Aller toujours plus vite, repousser sans arrêt ses limites : c'est la philosophie de Nicolas qui, depuis 20 ans, n'a jamais lâché ses voiles. "J'ai fait un stage d'initiation dans une école de parapente et tout de suite ça a été le déclic, se rappelle le parapentiste. Je n'ai plus jamais arrêté depuis ça, j'ai même laissé tomber le skateboard, trop dangereux pour les chevilles et les genoux. Le parapente est plutôt sûr à côté."
Le parapentiste a choisi de vivre libre comme l'air. Entre deux runs, il emmène des passagers en bi-place à la découverte de son jardin, qui n'est désormais plus si secret.