Le festival Messiaen au pays de la Meije. Un rendez-vous majeur de la musique contemporaine qui a lieu chaque été, en juillet, depuis 18 ans. Cette année, il a proposé une quinzaine de concert se déclinant depuis le 11 et jusqu’au 19 juillet.
Reportage. La Grave, petit village haut-alpin de 500 habitants perché à 1500 mètres d’altitude et face à l’impressionnant massif de la Meije, accueille depuis une semaine des dizaines de musiciens, confirmés ou à suivre, comme Malika Yessetova.«C’est une musique qui est très exigeante intellectuellement, physiquement, émotionnellement, elle reflète les problématique de notre temps», estime la jeune violoniste qui a choisi de rendre hommage à Pierre Boulez, l’un des précurseurs de cette musique assez organique.
Reportage de Damien Borelly, Yves-Marie Glo, José Manzanarès et Pierre Maillard
durée de la vidéo : 00h02mn48s
Intervenants: Gaëtan Puaud, directeur artistique du Festival Messiaen; Laurent Durupt, compositeur de "Vertical Speed"; Natalia; Pierre
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©INA
Depuis 18 ans, le festival laisse libre cours à l’interprétation des successeurs d’Olivier Messiaen. Le maître de la musique contemporaine. «C’est un grand créateur, un grand pédagogue qui a eu la chance d’attirer dans sa classe les jeunes pousses. Le festival Messiaen eu la volonté de reprendre ce flambeau en travaillant en relation avec les classes des deux grands conservatoires nationaux», précise Gaëtan Puaud, directeur artistique du festival. Les musiciens étudiants en classe de DAI (Diplômes d’artistes interprètes) font partie de ceux-là.