Mardi 9 juin vers 10 heures, un incendie s'est déclaré dans le bâtiment de Biologie et de Radiologie du CHU de Grenoble - La Tronche. Dans ces locaux dédiés à la recherche, la batterie d'un onduleur en surchauffe. Le plan ETARE a été déclenché, avec un important dispositif sur place.
Il n'y a pas eu de victimes, pas même d'intoxication ou d'évacuation, car les locaux étaient vides. Il s'agit d'un rez-de-chaussée du bâtiment Biologie et Radiologie (IBP), dédié à la recherche. D'après les premiers éléments, c'est la batterie d'un onduleur électrique qui aurait chauffé.
Le personnel a été alerté par une forte de poudre, mais l'incendie a été rapidement maîtrisé, avant même l'arrivée des sapeurs-pompiers.
Il a toutefois nécessité un important dispositif. Lorsqu'un établissement répertorié de ce type est touché (un grand nombre de lits et de résidents), le plan ETARE est déclenché. Une trentaine d'hommes et une dizaine d'engins sont ainsi intervenus au CHU de La Tronche.
Le CHU a par la suite réagi dans un communiqué, précisant que "rapidement, des relevés toxicologiques et explosimétriques ont été réalisés, par le service incendie du CHU. Une concentration dans l'air de monoxyde de carbone très légèrement supérieure à la limite moyenne d’exposition indicative a été relevée. Le relevé explosimétrique s'est révélé nul".
"Parallèlement, les agents du service incendie ont effectué des relevés de températures à l'aide d'une caméra thermique sur le bloc onduleur incriminé. Une température avoisinant 70°C a été relevée (les autres blocs onduleurs non impactés présentant une température de 25°C environ).
Compte tenu de la possibilité de relargage d'hydrogène et de le persistance du processus d'échauffement, une demande de renfort des sapeurs pompiers de l'Isère a été réalisée.
Après concertation avec les sapeurs-pompiers de l'Isère et les électriciens du CHU, il a été décidé de démonter la structure externe de l'onduleur et d'augmenter la climatisation du local pour améliorer le refroidissement des batteries. Le débranchement de toutes les connectiques de l’onduleur a permis de gérer le refroidissement. Les sapeur-pompiers ont quitté les lieu à midi".
Et de conclure : "Les mesures techniques permettant un retour à la normale et un changement des pièces défectueuses sont en cours".
