MPG est une société iséroise en plein essor de 18 salariés. Spécialisée en mécanique de précision, elle ne manque pas de marchés mais peine à recruter. Ses dirigeants ont même écrit au président de la République pour l'alerter sur ces difficultés.
L'entreprise familiale basée à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, travaille pour le nucléaire, l'industrie pharmaceutique ou encore l'horlogerie pour un métier de niche, le façonnage haute précision en petites séries. Elle possède son propre bureau d'étude et vient même d'acquérir une machine de découpe par jet d'eau dernier cri. Il n'en existe que trois en France.
Seulement voilà, elle ne trouve pas de jeunes collaborateurs pour accompagner son développement et pousse un cri d'alarme. Voilà plus d'un an qu'elle recherche deux techniciens fraiseurs et qu'elle n'en trouve pas. Conséquence, l'entreprise perd des marchés qu'elle ne peut pas honorer, faute de capacité de production.
Les dirigeants de MPG sont allés jusqu'à écrire au président de la République pour l'alerter.
Les derniers collaborateurs embauchés sont des anciens apprentis. Salaire de base, 1500 euros net par mois et des possibilités d'évolutions a priori alléchantes.Et pourtant, plus aucun candidat ne se présente. Le secteur de la mécanique semble souffrir d'une image négative. Les dirigeants d'entreprises craignent surtout que les filières de formation disparaissent, faute de candidats.