Invité du 12/13 de France 3 Alpes, ce jeudi 14 novembre, le patron de la Chambre de l'artisanat et des métiers de l'Isère se préoccupe du manque d'engouement pour les métiers manuels et s'inquiète de l'avenir de certaines filières de formation à ces métiers.
Interview. Difficile de trouver un boucher, un coiffeur, un menuisier, un maçon qualifié... c'est le constat permanent, depuis des mois, que dressent des employeurs et la Chambre de l'artisanat et des métiers de l'Isère.L'organisme a pourtant lancé l'opération "Bravo les Artisans" jusque dans les collèges, cela ne suffit pas. Les métiers manuels restent méconnus et encore trop souvent dévalorisés. "Ils ont pourtant totalement évolué. La pénibilité n'est plus la même, les salaires non plus", assure Georges Burba qui s'inquiète de la pérennité de certaine formations. L'an dernier par exemple, la filière en carrosserie automobile a failli être supprimée à Bourgoin-Jallieu, faute de candidats.