Agression train: Le caractère antisémite retenu

Les deux agresseurs présumés, âgés de 18 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire

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Agression TGV: les suites et la position de l'avoc

Maître Simon Cohen, avocat de la victime (07/07/2012)

Les deux agresseurs présumés d'un adolescent juif dans un train mercredi 4 juillet ont été
mis en examen ce samedi matin pour "violences en réunion et en raison de l'appartenance de la victime à une religion", a déclaré le parquet. Le caractère antisémite de l'agression étant ainsi retenu par le juge d'instruction.

Désormais la justice va devoir faire la lumière sur la place de l'antisémitisme dans ce qui semble être une bagarre entre jeunes. Les témoignages sont, pour l'heure, divergents. A noter enfin que la victime voyageait sans titre de transport.

Les faits remontent à mercredi soir, quand la victime rentrait en train de Toulouse
à Lyon, chez ses parents, après son année scolaire. Après avoir porté plainte, il a raconté aux enquêteurs avoir été pris à partie et insulté par l'un de ses agresseurs présumés, alors qu'il téléphonait à son frère, qui a un prénom juif.
Sur la plateforme du wagon, la victime a commencé à être frappée par le jeune
homme, bientôt rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait
référence à son judaïsme, avait relaté la victime.
Les deux hommes mis en cause, âgés de 18 ans, sans casier judiciaire et dont l'un a porté plainte pour coups et blessures contre le jeune juif, avaient été interpellés jeudi dans
un bureau de recrutement de l'armée à Lyon.
La victime, scolarisée à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, où Mohamed Merah avait
tué en mars trois enfants et un père de famille, s'est vu délivrer une interruption
temporaire de travail de 10 jours.


                

 

                   Marc Cimamonti, Procureur de la République Parquet de Lyon

Ci-contre: Les faits et la position de Maître Cohen, avocat de la victime (07/07/2012)

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