2ème jour du procès en appel des "Barbares du Chablais" ce mardi 6 mars devant la cour d'assises de Chambéry.
2ème jour du procès des barbares du Chablais
C'est le deuxième jour du procès en appel de l'affaire des "Barbares du Chablais" à Chambéry. Les 4 accusés comparaissent pour l'enlèvement et la séquestration de quatres jeunes personnes, dans le but de leur soutirer de l'argent.
Pour cette deuxième journée d'audience, la défense a tenté de minimiser les violences commises lors des enlèvements des victimes, afin que les peines d'emprisonnement des tortionnaires, 22 ans, soient réduites.
La défense a cherché à relativiser la gravité des faits qui leur sont reprochés : enlèvement, séquestration, extorsion, mais aussi torture et acte de barbarie.
La tension est montée d'un cran dans le prétoire. De vifs échanges ont éclaté entre les avocats. La défense a cherché à relativiser la gravité des faits.
En 2011, en première instance, les trois principaux accusés avaient été condamné à 22 ans de prison par les assises de Haute-Savoie. Aujourd'hui, pour la défense, tout l'enjeu est d'alléger la peine. Remettre dans la balance tous les agissements du trio. Et éviter de se rejeter les torts.
Le procès doit durer cinq jours, jusqu'au vendredi 9 mars.
Ce matin, l'audience avait repris avec le récit des victimes :
Accusés d'avoir enlevé et séquestré quatres jeunes hommes pour leur soutirer de l'argent, les trois "Barbares du Chabais" (c'est le nom que leur a donné la presse, notamment Le Dauphiné Libéré) comparaissent en appel à Chambéry. Pour cette deuxième journée, l'audience a repris avec le récit du calvaire des victimes : les menaces, la violence, la peur de mourir...
Abdelkader Bouhalloufa, Fatah Hchicha, Mehdi Bouteldja sont accusés d'avoir enlevé et séquestré quatres étudiants et lycéens entre octobre et novembre 2008. Pour certains cas, l'accusation évoque la torture et la barbarie.
Seule accusée à comparaître libre mais sous contrôle judiciaire, le quatrième homme est une femme, Lilia Boulaacel.
L'accusé le plus âgé, Abdelkader Bouhalloufa, apparaît comme le meneur du groupe. Les experts les qualifient de "sadiques et de "psychopathes".