Les vents violents du week-end du 28 et 29 avril n'ont pas été classé "catastrophe naturelle" par la préfecture.
Un communiqué provenant de la municipalité de Chamonix expose la décision de la préfecture de refuser le classement en catastrophe naturelle de la tempête. Des toitures envolées, des chutes d'arbres sur la chaussée et près de 900 foyers privés d'électricité. La tempête de ce week-end a laissé des traces de son passage en Haute-Savoie.
Après consultation des services préfectoraux et prise de connaissance des relevés de
mesures de vitesse du vent effectués sur site ce week-end, il apparaît néanmoins que la tempête n’a pas atteint l’intensité requise pour « accéder au rang » de catastrophe naturelle.
Ce constat, entériné par une réunion de l’ensemble des services municipaux concernés
organisés en mairie ce matin, a suscité la réaction suivante d’Eric Fournier, maire de
Chamonix-Mont-Blanc :
« Je déplore, tant les dégâts matériels subis dans la vallée auront été conséquents, que les
mesures d’intensité de la tempête du dernier week-end ne soient pas considérées comme
suffisantes pour fonder la reconnaissance de l’état de « catastrophe naturelle ».
Un refus qui ne pénalise pas les particuliers
Quoi qu’il en soit, ce non-classement ne sera pas pénalisant, puisque les services de
la mairie (juridique et financier) étaient arrivés à la conclusion rapide que les dégâts à
indemniser étaient logiquement couverts par le droit commun des assurances, les
contrats de couverture des dommages aux habitations et aux biens comportant
généralement une clause tempête.
Nous avions exprimé la volonté de choisir, dans la mesure du possible, le système de
réparation des dégâts le plus favorable aux victimes : le choix qui s’impose
désormais à nous – le recours aux contrats d’assurance classiques – respectera cette
exigence. Je viens à cet égard de désigner l’expert chargé de l’évaluation des dégâts
subis par la commune, qui commencera son recensement dès demain matin ».
Ce mercredi 2 mai, experts, élus et techniciens arpentent la vallée de Chamonix pour chiffrer les dégats de la tempête. L'enjeu est important pour les compagnies d'assurance, les collectivités locales et les particuliers qui ont subit des dommages.