Habiba a été séquestrée et violée pendant 40 jours, le procès de son ravisseur présumé s'ouvre ce 12 septembre.
Isère : le procès pour viols et séquestrations
C'est aujourd'hui la première audience du procès de Djelloul Benyahia, accusé de viol et de séquestration sur la personne de Habiba Zafisoa. L'homme aurait détenu la jeune Iséroise dans sa maison de Rovon, durant 40 jours.
C'est aujourd'hui que débute le procès de Djelloul Benyahia, septuagénaire accusé d'avoir violé deux femmes et séquestré l'une d'entre elles pendant plus d'un mois. Les faits remontent au mois d'octobre 2009. L'homme a toujours nié. 20 témoins vont être entendus.
Dans le box des accusés de la cour d'Assises de l'Isère, Djelloul Benyahia, un homme de 71 ans, ancien employé de la mairie de Grenoble. Il est accusé de viol, de viol avec arme, et de séquestration.
Le 5 octobre 2009, une Iséroise de 24 ans est retrouvée errant dans un champ, pieds nus. Habiba Zafisoa raconte alors avoir été séquestrée pendant quarante jours, et violée à plusieurs reprises par un homme qu'elle connaissait de vue.
Elle aurait été détenue dans la maison de Djelloul Benyahia, à Rovon, près de Vinay, avoir de parvenir à s'enfuir.
Au cours de l'enquête, une autre femme, de 36 ans à cette époque, a témoigné avoir été violée, elle aussi, par Djelloul Benyahia, avec lequel elle avait vécu une histoire. Mina Adroj devait se constituer partie civile dans ce procès. Elle ne s'est pas rendue à la première audience ce matin.
De son coté, l'homme affirme que les relations sexuelles qui lui sont reprochées étaient consenties par les deux femmes.
Le procès aux Assises de l'Isère se tiendra pendant trois jours. Djelloul Benyahia encourt vingt années de réclusion criminelle.