La SNCF avait été attaquée par une particulière ayant perdu son travail à la suite de nombreux retards.
Soazig Parassols avait pointé du doigts la SNCF. Elle arrivait fréquemment en retard à son travail. Ces employeurs n'avaient pas donné suite à sa période d'essai, invoquant cette raison.
Embauchée comme secrétaire en CDI à temps partiel dans un cabinet d'avocat de Lyon en juin 2010, la requérante, qui habite Ambérieu (Ain), avait vu interrompue sa période d'essai le 22 juillet 2010. Dans un courrier, son employeur avait justifié sa décision en évoquant ses "nombreux retards", alors que son domicile était "très éloigné" de son lieu de travail.
1500 euros et non 45 000
La plaignante réclammait 45 000 euros de dommages et intérêts, elle n'en aura que 1 500... La 4e chambre civile a rendu sa décision et a déclaré que "la SNCF est responsable du préjudice subi par Melle Parassols" et "la condmne à lui verser la somme de 1 500 euros au titre de son préjudice moral".
Le tribunal a débouté la jeune femme sur ses autres demandes indemnitaires, estimant qu'elle n'apportait pas la preuve suffisante de ce préjudice d'ordre financier. La SNCF n'en est pas à sa première condamnation pour des retards à répétition.