Sur le toit de la gare de Lyon,des militants d'extrême droite réclament un rendez-vous avec le gouvernement.
Lyon :manifestation des identitaires
Le conseiller régional isérois Alexandre Gabriac n'en finit pas de faire parler de lui. Après un salut nazi qui lui a valu l'exclusion du front national,le fondateur des jeunesses nationalistes a investi avec d'autres militants le toit d'un batiment a la gare de la part dieu à Lyon.
Des militants d'extrême droite ont occupé quelques heures le toit d'un bâtiment à la gare de la Part-Dieu, mardi 10 juillet à Lyon, pour protester contre l'interdiction de leur dernière manifestation et réclamer un rendez-vous avec un membre du gouvernement.
Ces militants, au nombre de quatre selon l'organisateur de cette action, le fondateur des Jeunesses nationalistes, le conseiller régional isérois, Alexandre Gabriac (ex-FN), ont été délogés par le GIPN sans incident, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.
Les manifestants avaient déployé une banderole sur laquelle était inscrit: "interdiction, rafle : stop ! Maîtres chez nous".
Ils entendaient protester contre l'interdiction par la préfecture d'une de leurs manifestations, le 23 juin, qui visait à dénoncer "la préférence anti-nationale et le racisme anti-blanc".
Un contre-rassemblement organisé par un collectif contre l'extrême droite avait été interdit également par la préfecture, qui avait justifié les interdictions par des risques de "troubles à l'ordre public".
Plusieurs dizaines de militants nationalistes s'étaient toutefois rassemblés à la gare de la Part-Dieu, les forces de l'ordre interpellant environ 70 d'entre eux, avant de les relâcher.
"Le 23 juin, on n'a pas pu manifester alors que des Syriens pouvaient défiler librement dans le centre de Lyon. Les Syriens ont le droit de défiler, mais pas les "Français de souche", a déploré Alexandre Gabriac.
"On veut rencontrer un membre du gouvernement pour trouver une issue alors que nos manifestations sont interdites et rappeler que nous refusons d'être traités en étrangers sur notre sol", a-t-il ajouté.