Samedi 18 août une bagarre entre une dizaine de détenus a éclaté dans le centre pénitentiaire. Bilan : quatre blessés.
"C'est par miracle que ça c'est bien fini , mais on n'aura pas toujours autant de chance" pour Alain Chevallier, secrétaire du syndicat UFAP/UNSa-justice, le bilan de quatre détenus blessés est "léger" en rapport de la violence des évenements qui ont eu lieu samedi 18 août dans l'enceinte du centre pénitentiaire.
Selon le responsable syndical "la coursive du deuxième étage s'est transformée, en quelques secondes en champ de bataille". Sur la quarantaine de détenus comptabilisés à ce niveau, une dizaine a participé aux échanges de coups. Le surveillant d'étage, et ses collègues ont réussi à intervenir assez vite pour calmer la situation, séparer les protagonistes, et ramener l'ordre nécessaire pour que l'inquiétude ne gagne pas les autres niveaux de la prison.
Les bagarres entre détenus se multiplient.
Samedi c'est donc au deuxième étage que les choses se sont envenimées entre condamnés. Ce n'est pas une première dans la prison, "ce genre de phénomène se répète de plus en plus... Il y a des tensions entre les prisonniers, sur fond de trafics en tout genre dans l'enceinte du bâtiment. Drogues, téléphone portable, ou encore règlement de compte pour des histoires ramenées de l'extérieur" nous déclare A. Chevallier.
Dégradations des conditions de travail.
A travers ce fait divers les syndicats en profitent pour alerter à nouveau leur direction et les pouvoirs public sur la dégradation des conditions de travail des surveillants. A St Quentin Fallavier, "certain agents font plus de 70 heures supplémentaires par mois, quelques uns travaillent 7/7 jours... Il serait temps que la direction fasse le nécessaire pour se mettre en conformité avec la loi".
Nous avons contacté la direction de la prison de St Quentin Fallavier, qui n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet et qui nous a renvoyé vers le responsable de la communication basé à Lyon. Il reste injoignable.