Après deux actes de "car-jacking" dans les Alpes, les enquêteurs ont tenté un rapprochement. Piste abandonnée.
Deux tentatives de piraterie routière en Isère, quelques heures avant le massacre de Chevaline, la piste a été un temps suivie par les enquêteurs. Selon nos dernières informations, ils ne cherchent plus dans ce sens, tant les circonstances semblent différentes.
Pourtant, dans la nuit de mardi à mercredi, deux jeunes femmes ont été agressées par des hommes cagoulés et armés dans le pays rousillonais en Nord Isère, à environ 200 kilomètres du lieu de la tuerie.
Rappel des faits
Mardi 4 septembre, peu après 22 heures, les gendarmes sont alertés par une jeune femme. Quatre individus, visages masqués et armés d’un pistolet, ont tenté de dérober sa voiture. Mais la tentative échoue.
Quelques heures plus tard, une jeune femme relate d'une agression du même type, à Ville-sous-Anjou. Les gendarmes de la brigade de Roussillon ont ouvert une enquête.
Le Guardian, journal de référence de la presse britannique, relevait dans la foulée du drame que les ressortissants d'Outre Manche étaient une cible privilégiée des "car-jackers" en Espagne et aussi en France.
Par ailleurs, dans les Alpes, la prolifération d'armes à feu et d'armes de guerre dans les milieux du banditisme interroge. Le braquage d'une bijouterie avec prise d'otage, en plein centre ville de Grenoble au mois d'août, avait déjà illustré cette évolution vers une criminalité violente.