Soupçonné, le fils de la victime suédoise, hospitalisé le jour du drame, ne peut être le tueur.
Le fils de la victime la plus âgée du quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie), un temps soupçonné en raison de ses antécédents de violence, "était hospitalisé" quand la tuerie a eu lieu et ne peut donc être le meurtrier, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête.
Cet homme "violent était hospitalisé en Grande-Bretagne quand la tuerie a eu lieu", a indiqué cette source, fermant une piste ouverte jeudi par des documents de justice à Stockholm, selon lesquelles Mme al-Allaf, tuée avec sa fille et son gendre, a été battue de longues années par son fils.
Un fils violent
D'après ces documents, son fils Haydar Thaher, 46 ans, de nationalité suédoise, "a offensé, menacé et battu ses parents à plusieurs reprises pendant un temps très
long". La police est intervenue huit fois entre 2001 et 2007 à leur domicile dans la banlieue sud de Stockholm.
M. Thaher a toujours vécu chez ses parents en raison de problèmes psychologiques, le père évoquant tour à tour des "troubles obsessionnels compulsifs" et de la schizophrénie.
Placé sous curatelle en 2003, il a été interné en psychiatrie en 2006 après une intervention de la police, et placé en détention en 2007 pour avoir battu ses parents, avant d'être libéré.
Il n'avait pas fait parler de lui depuis le quadruple homicide commis le 5 septembre sur un parking des Alpes, qui a coûté la vie à Suhaila Al-Allaf, sa fille Iqbal et son gendre Saad al-Hilli, ainsi qu'au cycliste français Sylvain Mollier, apparemment victime collatérale.