Un militant Greenpeace a atterri en paramoteur dans l'enceinte de la centrale nucléaire du Bugey.
Action Greenpeace : interview de Sophia Majnoni
La chargée des questions nucléaires Greenpeace répond aux questions de nos journaliste, suite à l'action menée par Greenpeace au dessus de la centrale du Bugey.
Le but de la manoeuvre ? Démontrer que le système de sécurité face à la menace aérienne est bien vulnérable. Pari réussi pour ce militant des airs puisqu'il s'est posé vers 7h40 mercredi matin dans l'enceinte de l'édifice du Bugey.
L'individu a survolé la centrale, lancé un fumigène puis a atterri à l'intérieur. Il a directement été interpellé par les forces de l'ordre.
Interpeller les politiques avant le second tour
Les militants voulaient avant tout "adresser un message" aux candidats à l'élection présidentielle, juste avant le second tour qui aura lieu dimanche 6 mai. En décembre dernier, deux jeunes hommes étaient entrés dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Cruas. Le tribunal correctionnel de Privas avait pris la décision de les relaxer du fait d'un vice de procédure.
<< Visionnez le reportage de notre rédaction ainsi que les images du militant en train d'attérir dans la centrale.
<< Visionnez l'interview de Sophia Majnoni, responable des questions nucléaire chez Greenpeace France.
En décembre, des militants de Greenpeace qui voulait illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires avaient également réussi à s'introduire dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube).
Survol d'une centrale dans la Manche
Le collectif antinucléaire Greenpeace publie également une vidéo d'images aériennes tournées au dessus de l’usine de retraitement de la Hague (Manche). "Ces images, tournées en novembre 2011 par un engin volant équipé d’une caméra, sont une autre preuve que rien n’a été fait pour prendre sérieusement en compte la menace d’une attaque aérienne sur les installations nucléaires françaises", précise Greenpeace. (voir la vidéo).
Dans un communiqué, la direction d'EDF a indiqué : "La sûreté des installations n'a à aucun moment été remise en cause. Les mesures de sécurité qui ont été renforcées en fin d'année 2011 ont permis une détection et une appréhension immédiate de l'auteur de l'intrusion."