Uriage : Liberté pour le présumé braqueur

Le second braqueur présumé du casino d'Uriage, en juillet 2010, a obtenu sa remise en liberté

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Uriage : remise en liberté du braqueur présumé

Monsif Ghabbour remis en liberté, cet après-midi, sur décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Grenoble. Il est le second braqueur présumé du casino d'Uriage en juillet 2010. La mort de son complice présumé avait déclenché des affrontements avec la police à la Villeneuve.

Le second braqueur présumé du casino d'Uriage, en juillet 2010, a obtenu sa remise en liberté, après 1 an et 7 mois de détention provisoire. Faute de charges, il retrouve sa  liberté, sous contrôle judiciaire,  mais sans bracelet électronique, jusqu'au procès, dont on ne connait pas encore la date.

La cour d'appel de Grenoble a satisfait la demande de remise en

liberté du second braqueur présumé du casino d'Uriage.

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Une première audience avait eu lieu en juin. La chambre de l'instruction avait demandé la réalisation d'une enquête de faisabilité afin d'envisager

une assignation à résidence sous surveillance électronique.

Le parquet général s'était opposé à cette demande de remise en liberté "eu égard

aux investigations en cours et aux troubles potentiels à l'ordre public".

Monsif Ghabbour, 27 ans, a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt

d'Aiton (Savoie) le 13 décembre 2010, un peu plus de trois mois après une première interpellation, qui s'était soldée par sa remise en liberté.

Des traces d'ADN relevées dans la voiture ayant servi au braquage, notamment sur

le volant, avaient conduit à l'interpellation de Monsif Ghabbour, qui a jusqu'ici toujours

nié avoir pénétré dans ce véhicule.

Monsif Ghabbour avait été interpellé une première fois le 31 août en Isère. Plus

d'un mois et demi après le braquage du casino d'Uriage, à la suite duquel son complice présumé, Karim Boudouda, avait été tué dans un échange de tirs avec la police dans leur quartier de la Villeneuve de Grenoble.

La mort de ce dernier, au pied des tours de l'Arlequin, avait entraîné plusieurs nuits de violence dans le quartier, donnant l'occasion à Nicolas Sarkozy de prononcer son fameux "discours de Grenoble" contre "les trafiquants, les voyous".

Dans cette allocution guerrière, il intronisait son préfet-policier, Eric le Douaron, toujours en poste depuis. Un discours  très critiqué pour ses amalgames et la stigmatisation d'une partie de la population française.

Citations choisies :

"Ce n'est pas un problème social, c'est un problème de truands", "Il ne peut pas y avoir de naïveté et d'angélisme", "Si j'étais venu annoncer un Grenelle de la sécurité, on ne m'aurait pas pris au sérieux", "La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police", "La principale cause de la violence, c'est la permissivité", "L'ordonnance de 49 est-elle adaptée aux mineurs d'aujourd'hui ?", "La délinquance actuelle ne provient pas d'un mal être, elle résulte d'un mépris des valeurs", "Quand une famille ne signale pas que son enfant ne va pas à l'école, peut-elle demander des allocations familiales ?", "C'est pas une question de droite ou de gauche, c'est une question de bon sens !", "Nous subissons les conséquences de 50 années d'immigration  insuffisamment régulée qui ont abouti à un échec, un échec de l'intégration", "Nous n'avons pas le droit à la complaisance".

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