A Sauvessanges, à la limite du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, un hameau compte 12 habitants. Depuis 20 ans environ, chaque été des épouvantails viennent habiter les lieux et représentent des scènes de la vie quotidienne.
Au cœur du parc naturel Livradois-Forez, à la limite du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, se trouve le village de Sauvessanges. Dans la commune, le hameau de Vauribeyre compte 12 habitants à l’année.
Afin d’apporter un peu de vie, depuis 20 ans environ, les habitants ont eu l’idée de créer des épouvantails colorés et de les mettre en scène au cœur du village. Ils sont plus vrais que nature. Florence Rousset participe à cette animation. Elle explique : « Au départ on créait une dizaine d’épouvantails. Maintenant, on arrive à 60. Tous les étés, on les dispose dans le village et les gens viennent les visiter. L’objectif initial était de s’amuser. Puis nous nous sommes pris au jeu ».
Différentes scènes
Cette année, les épouvantails sont mis en scène sur différents thèmes comme la vaccination, l’opération Barkhane, un mariage. Florence Rousset souligne : « On se réunit les samedis pour créer les épouvantails. On discute et on s’inspire des vêtements que l’on a. Cette année, on est partis sur un délire et on a voulu à tout prix trouver une robe de marié. Les vêtements sont issus de la récupération. Un soir j’ai posté un message sur Facebook et le lendemain j’avais la robe de mariée ».
2 000 visiteurs chaque année
Les épouvantails rappellent aussi les métiers d’autrefois. Environ 2 000 touristes découvrent chaque été ces mannequins déguisés. Florence Rousset poursuit : « Les touristes trouvent cela génial. Ils attendent tous les ans les nouveautés et reviennent année après année ». L’initiative commence à être connue. Florence Rousset précise : « Cela met un peu de vie dans le village. C’est génial. Il n’y a plus que 12 habitants à l’année donc c’est un peu triste ». Les habitants ont créé une association, Les amis de Vauribeyre, pour organiser l’opération. Ils essaient de se faire connaître en lançant des opérations de communication, notamment à travers les réseaux sociaux. Les habitants du hameau réfléchissent déjà aux scènes de l’année prochaine. Ces épouvantails sont visibles du 1er juillet au 30 septembre.