Les élus politiques ont beau avoir le cuir épais, il y a une limite à ne pas franchir : vendredi 9 septembre, l'épouse du maire de Grenoble est venue porter plainte au commissariat de Grenoble pour des problèmes d'injures et de graffitis.
Car c'est au domicile d'Eric Piolle qu'un tract marqué "Assassin de Grenoble" a été déposé dans la boite aux lettres avec également une inscription de "con-con".
La violence n'est pas chose inhabituelle en politique, à tel point que le juge ne retient que rarement la diffamation quand les boxeurs de l'arène politique se décochent des noms d'oiseaux.
Sauf quand ces écarts débordent dans la sphère familiale : les policiers ont donc recueilli la plainte de l'épouse de l'édile. Ils tenteront de remonter la piste en utilisant les méthodes de la PTS, la police technique scientifique, telles qu'on les découvre dans les séries policières.
Cela dit, le tract ayant été bien manipulé, les enquêteurs ont peu d'espoir d'aboutir dans leurs recherches.