Selon une information rapportée par le Dauphiné Libéré et confirmée par la Sûreté départementale de Grenoble, cinq jeunes, -quatre filles et un garçon-, ont été interpellées, lundi 24 novembre, après l'agression sauvage d'une ado de 15 ans le soir d'Halloween.
L'agression avait eu lieu dans la nuit du vendredi 31 octobre. Une jeune fille attendait le tramway à l'arrêt La Poya, à Fontaine, quand, vers 00h30, elle s'était faite agresser par une bande de jeunes qui l'avait forcée à se déshabiller.
Ce soir-là, une adolescente lui avait d'abord volé son téléphone, puis d'autres l'avaient rouée de coups, la forçant enfin à se mettre torse-nu. La victime était finalement parvenue à s'enfuir et à se réfugier dans une maison, située à 350 mètres de l'arrêt de tram. Selon la dame qui l'avait recueillie, l'adolescente avait passé plus d'une heure dehors. Toujours d'après son témoignage, la victime avait la lèvre très enflée et présentait une blessure à la cheville qui a nécessité plusieurs points de suture. Blessée, elle avait dû être transportée au CHU. A proximité du tram, un couteau de boucher avait été retrouvé dans le sac de la victime laissé à l'abandon.
Un mois après l'agression, grâce notamment à la caméra de vidéo-surveillance de la station du tramway et à des témoignages concordants, les policiers de la Sûreté départementale de Grenoble ont pu mettre la main sur cinq des agresseurs.
On est allés trop loin"
L'arrestation a concerné deux jeunes adultes, un homme et une femme âgés de 19 ans, ainsi que trois adolescentes, âgées de 16 à 17 ans. Après les interpellations, ils ont tous reconnus l'agression mais pas être responsables de la blessure à la cheville avec le couteau de boucher.
On peut aujourd'hui parler d'un phénomène de bande dicté par cette soirée d'Halloween où ils étaient tous masqués. Les agresseurs n'étaient pas connus de la Justice. Ce mardi 24 octobre, les deux adultes ont été présentés en comparution immédiate dans l'après-midi. Lydie, la jeune femme, a reconnu: "on est allés trop loin".
Quant aux trois mineurs, elles devaient être entendus par juge des enfants.