Au printemps 2013, le pont de La Buissière, qui enjambe l'Isère, et relie La Buissière au Cheylas, dans le Grésivaudan, s'est brutalement affaissé. Devant la menace d'effondrement, les experts se sont penchés sur l'ouvrage et le Département vient de choisir la solution de la reconstruction.
A l'hiver 2020 au plus tard, c'est un un pont entièrement neuf qui verra le jour sur la RD166. D'après le Conseil départemental, "il s’agit d’un pont à deux travées de 120 mètres de long, avec une chaussée de six mètres et deux trottoirs de 0,65 mètre". Cette construction fait suite à l'effondrement d'une pile du pont survenu en mai 2013.
Avant d'envisager une solution définitive, le Département dit avoir réalisé des travaux d'urgence permettant de préserver le pont, d'empêcher un effondrement global qui aurait causé une vague dans l'Isère.
C'est en juillet 2015 que l'exécutif départemental a opté pour cette décision. Un choix qui présente l'avantage d'assurer à long terme la pérennité de l’ouvrage et de réduire les coûts d'entretien. "Ce futur pont aura moins d'appuis dans l'Isère et s'intègrera parfaitement dans son environnement", promet-on.
Côté calendrier, les études se poursuivent jusqu'en novembre 2016. Les procédures administratives environnementales devraient courir jusqu'en décembre 2017. Les travaux démarreront donc au printemps 2018 pour durer jusqu'en 2020. La facture s'élèvera à 4,4 millions d'euros.