Affaire Mila : l'adolescente et sa famille protégées par la police, selon le ministre de l'Intérieur

L'adolescente iséroise qui avait critiqué l'islam sur les réseaux sociaux, ainsi que sa famille, sont désormais protégées par la police, a affirmé le ministre de l'Intérieur, Christophe Castener. Depuis sa vidéo, Mila fait l'objet de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux. 

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Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi 4 février que l'adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les forces de l'ordre, la jeune fille faisant l'objet de menaces de mort pour avoir critiqué l'islam.

"Mila et sa famille font l'objet d'une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale", a déclaré le ministre qui était interrogé à l'Assemblée nationale lors des questions d'actualité au gouvernement.
 
L'entourage de M. Castaner a précisé qu'il ne s'agissait pas "d'une protection rapprochée mais d'une vigilance particulière de la part des forces de l'ordre".


Des menaces sur les réseaux sociaux

Mila, une lycéenne iséroise de 16 ans dont les virulentes critiques sur l'islam ont été massivement relayées, a été inondée de menaces sur les réseaux sociaux.

Quinze jours après la publication de sa vidéo controversée, suivie d'une vague de menaces de mort et de viol, la lycéenne n'a toujours pas réintégré son établissement de Villefontaine, où ses attaques ont provoqué l'indignation d'une partie des élèves. Elle se retrouve sans affectation scolaire, dans l'attente d'une solution du rectorat.

Mila a assuré lundi sur TMC ne "pas regretter" ses propos, revendiquant son "droit au blasphème".


"J'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais"

"Je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée", a déclaré la jeune fille sur le plateau de l'émission Quotidien.
 
"Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais", a-t-elle cependant précisé.
 
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