Quatre individus dont trois mineurs ont été placés en garde à vue, suspectés d'avoir agressé et frappé le maire de Miribel-les-Échelles, Williams Dufour, le 27 juillet. Ils sont actuellement auditionnés par les gendarmes.
Quatre jeunes hommes ont été placés en garde à vue à la suite de l'agression du maire de Miribel-les-Echelles, a-t-on appris mercredi 5 août auprès du parquet de Grenoble, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Trois mineurs et un majeur sont actuellement entendus par la gendarmerie dans le cadre de l'enquête en confiée à la brigade des recherches de Meylan et aux gendarmes de la brigade de Saint-Laurent-du-Pont (Isère).
"L'enquête et les auditions sont en cours", confirme le procureur de la République adjoint, sans préciser s'ils ont reconnu les faits. Les quatre jeunes gens sont suspecté d'avoir violemment pris à partie Williams Dufour, maire de Miribel-les-Échelles, et deux conseillers municipaux au soir du 27 juillet. L'édile était allé à la rencontre des jeunes qui créaient du désordre sur la place du village, essayant de les raisonner.
Une altercation verbale a d'abord éclaté puis le maire "a été brûlé par (un) feu d’artifice pendant qu’un autre membre du groupe le frappait à la tête", rapportait le parquet de Grenoble. L'édile de 51 ans a été pris en charge par les secours et transporté à l'hôpital de Voiron, il présentait 7 jours d'ITT. L'un des conseillers municipaux a été frappé à coups de casque par les mêmes individus.
Cette agression avait suscité l'indignation dans la classe politique, aussi bien locale que nationale. Le président du Conseil départemental de l'Isère, Jean-Pierre Barbier, a exprimé sa "solidarité envers Williams Dufour" sur Twitter. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a pour sa part condamné "avec fermeté les violences inacceptables commises contre le maire de Miribel-les-Échelles". "Je lui apporte tout mon soutien. Agresser un maire, c'est s'attaquer à la République", avait-il réagi.