Assassinat de Vittorio Barruffo : son ancien colocataire mis en examen et placé en détention provisoire

Un homme de 29 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat de Vittorio Barruffo. Le corps du quadragénaire avait été découvert en septembre 2019 dans une petite commune de l'Isère.

Plus d'un an après la découverte du corps démembré de Vittorio Barruffo en Isère, un ressortissant italien de 29 ans a été mis en examen pour "assassinat" et placé en détention provisoire, annonce le procureur de la République de Grenoble samedi 7 novembre. Le suspect, ancien colocataire de la victime, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen après avoir quitté la France pour aller vivre en Italie.

Il a été interpellé mardi par les autorités italiennes et extradé vers la France où il a été présenté devant une juge d'instruction à Grenoble. Le ressortissant italien s'est dit "innocent de l'homicide de son compatriote" mais a été mis en examen en raison notamment de "l'incohérence de son emploi du temps", fait savoir le procureur Eric Vaillant.

 

Fracture du crâne


Vittorio Barruffo, 45 ans, employé au sein d’une pizzeria à Montalieu-Vercieu, a été retrouvé mort dans un fossé sur la petite commune iséroise de Charette en septembre 2019, deux mois après sa disparition. Son cadavre était emballé dans une bâche. L'autopsie avait révélé "des lésions osseuses crâniennes causées par un instrument contondant".

L'enquête ouverte par le parquet de Grenoble a été confiée à la Section de recherches de Grenoble et au groupement de gendarmerie départementale de l'Isère. Les enquêteurs ont rapidement découvert que Vittorio Barruffo vivait en colocation avec deux autres employés de la pizzeria où il travaillait.

Ciro C., l'un de ses anciens colocataires, vient d'être mis en examen pour son assassinat. Il avait quitté la France quelques jours avant la découverte du corps. Un départ précipité laissant à penser "qu'il aurait pu avoir un rôle actif dans la disparition de la victime", ajoute M. Vaillant. Huit mois après qu'un mandat d'arrêt européen a été délivré à son encontre, le ressortissant italien vient d'être remis à la justice française. Son rôle dans la mort de Vittorio Barruffo reste à déterminer.

 
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